A quoi bon les cinéastes en un temps de manque?…
Les poètes vont et viennent au-dessus du vide. Il y en a qui tombent – d’autres mesurent l’espace qui sépare du vrai monde [….]
Sans savoir pourquoi, le cinéaste est proche du poète – étant à ses antipodes. La poésie se fonde sur une passion déchirée pour sa langue maternelle cependant que le cinéaste guette des proies solaires, et fond sur le monde comme un rapace – les mots n’ayant d’autre vocation que deviner son plan d’attaque avant de pouvoir être escamotés à seule fin d’enchaîner la persistance chasseresse d’un plan photonique à l’autre dans la plus équivocité possible…
MERCURE INSOLENT, un livre de F.J. Ossang
(Ed. Armand Colin, collection La fabrique du sens)
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