F. J. Ossang: «Lo que hice con Joe Strummer fue una película punk de l’âge classique»

Hace diez años, el cine Doré de Madrid programó una película, Docteur Chance, de la que nada sabíamos. Su atractivo residía en que la protagonizaba Joe Strummer, era mitad road movie, mitad cine negro, y sucedía en el desierto. Tenía una pinta maravillosa, pero luego resultó ser más punk de lo que anunciaba en el envoltorio. Era punk en sí misma, en su propio lenguaje cinematográfico. F. J. Ossang estaba allí. Se ofreció a contestar las preguntas del público pero nadie fue capaz de formular ninguna. Tenían, supongo, el cerebro a punto de nieve. Ese misterioso director, con su blanco tupé, resultó ser un músico underground y tenía un legado de cortometrajes inencontrables donde mezclaba su pasión por el cine negro de serie B, la música industrial y las corrientes artísticas de vanguardia de principios del siglo XX. Tras largas travesías por el desierto, algunas dolorosas, en 2010 pudo volver a rodar un largometraje, Dharma Guns, y el 20 de marzo estrena en España 9 dedos, que tras su exhibición en Locarno fue definida por el crítico de Cineuropa como «un delirante réquiem punk». Nosotros dimos con Ossang en el Festival Curtucircuito de Santiago de Compostela del año pasado. Acudió a una retrospectiva con la proyección de toda su obra. Unas jornadas que culminaron con un concierto de los alemanes Faust en la clausura. El apocalipsis total.  

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[CRITIQUE] 9 DOIGTS de F.J. Ossang (Chaos reigne)

Alerte anesthésie générale. La nuit, dans une gare, un homme prend la fuite. Sans bagages, sans avenir. Lorsqu’il tombe sur un pactole, les ennuis commencent. Une bande est à ses trousses, il finit otage, puis complice. Suite à un braquage raté, ils embarquent tous à bord d’un cargo dont le tonnage suspect est aussi volatile que mortifère. Rien ne se passe comme prévu – le poison et la folie gagnent le bord. Tous ces hommes pourraient bien être les jouets d’une machination conduite par le mystérieux «9 Doigts».

Un cinéma hypnotisant en quête permanente. On a déjà tout dit/tout lu sur F.J Ossang, sorcier du cinéma français à la fois réal, poète, musicien, créateur de la revue «Cée» dans les années 70. Mais on ne cessera de répéter à quel point son cinéma est beau, fragile, téméraire, précieux, tel un astre dans le cinéma français. Que l’on adhère ou pas, il ne ressemble à rien de connu. Dédaignant le naturalisme, rétif au formatage, amoureux des songes merveilleux. Aux tannants codes de la fiction classique lestés de cahiers des charges bien drastiques, Ossang répond par les insaisissables codes du rêve. Par les fulgurances, par les beaux effets de montage, par le noir et blanc expressionniste, son 9 Doigts, témoignant d’une esthétique résolument originale, nous envoûte autant qu’il nous déroute. À la fois lumineux (accessible) et opaque (abscons). C’est sa puissance et sa limite.
Au début, ça peut même coincer. Lors des premières minutes, les personnages sont autant perdus que nous autres spectateurs: dialogues ampoulés, déphasage avec le récit initial. Et ouvrir la bonne porte par laquelle entrer dans leur film n’est pas toujours chose évidente. Mais qu’importe, très honnêtement, tant la caméra de Ossang, libre et furieuse, emporte tout sur son passage façon bourrasque. Il s’agit, à travers les codes du whodunit, de fureter ailleurs, quelque part entre film noir, récit d’aventure et fable post apocalyptique, et, surtout, d’ouvrir une béance à l’imaginaire. Ainsi l’on comprend de mieux en mieux et finalement assez rapidement que, dans ce no man’s land féérique, les protagonistes avancent comme des fantômes dans un vaisseau-tombeau, cette cargaison maritime appelée «Marryat». Tous les repères spatio-temporels, les leurs et les nôtres, s’effondrent, nous sommes alors dans un espace mental labyrinthique. Et c’est si beau, si bon de se perdre dans pareilles trouées fantastiques. Pour le plus grand plaisir des cinéphiles, Ossang convoque des fantômes du passé. Melville, Murnau, Franju – avec, au passage pour ce dernier, cette idée pour le dernier qu’il faut ouvrir une brèche dans la chair du réel pour faire éclore l’imaginaire. Chez Ossang, le monde est une bataille, bataille de genre, bataille contre l’ordre, bataille de la bataille. Le monde est malade, le cinéma son remède. Du cinéma d’esthète, hors-système, à l’insolente poésie industrielle. Soit on admire, soit on s’énerve; dans les deux cas de plus en plus. Mais l’on ne saurait vous conseiller de faire le test en salles de ce revigorant film-poème aux allures d’élégie, il promet de vous estourbir pour mieux vous faire traverser les limbes. Franchement, ce n’est pas rien.

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F. J. Ossang et Elvire, les amants du chaos

Depuis Docteur Chance (1996), le cinéaste, poète et musicien F. J. Ossang et sa compagne, l’actrice Elvire, s’entraînent tous deux dans des fuites cinématographiques sombres, hallucinées et nébuleuses. Alors que, dans l’épique et dément 9 doigts, ils nous font embarquer sur un cargo qui vogue à vue vers le mystérieux Nowhere Land, on est allés leur rendre visite dans leur appartement (dont la déco semble signée Murnau) pour discuter de leur énigmatique tandem.


Elvire, on ne sait rien de vous.
Elvire :
Cette interview, c’est une exception, ce sera peut-être la dernière. Je n’aime pas ça, je ne veux pas qu’on me présente. Je trouve que c’est beau de rester dans l’ombre. Comme ça, quand on ne sera plus là, quelqu’un se dira peut-être : « Elvire, c’était la muse d’Ossang. » Enfin non, je n’aime pas le mot « muse ». On dira peut-être « c’était la salope d’Ossang ! » (Rires.) Quand on lui demandait où il était né, mon grand-père répondait : « Dans le ciel. Dans les étoiles. » Voilà, on ne va pas attraper les étoiles et se brûler la main.

 

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Avant Première 9 Doigts

AVANT-PREMIERE film 9 DOIGTS de F.J. OSSANG
au cinéma LE CAFE DES IMAGES
HEROUVILLE SAINT-CLAIR
LE 15 MARS 2018 A 20 heures

Rencontre avec F.J. Ossang animée par Emmanuel Burdeau

event facebook

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F. J. Ossang : la faim du monde. Analyse de Bernard Benoliel

F. J. Ossang : la faim du monde. Analyse de Bernard Benoliel from La Cinémathèque française on Vimeo.

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Ossang sur Radio Nova

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F.J Ossang : « Il y a le cinéma du paysage, ou du visage »

Le réalisateur de 9 doigts était dans L’Heure de pointe avec le comédien Paul Hamy

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9 Doigts en salle le 21 mars

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Avant-Première « 9 Doigts » / Ciné-club des Inrocks

Mardi 12 mars 2018

Centre Pompidou

Place Georges Pompidou, 75004 Paris, 75004 Paris
Tous les mois le Ciné-Club Inrocks vous donne rendez-vous au Centre Pompidou.

Au programme de cette séance : « 9 Doigts » de F.J. Ossang à découvrir en avant-première au Cinéma 1 du Centre Georges Pompidou.
🎥 En présence de l’équipe du film

≡ Informations
⌚ Attention : La séance commencera à 20h00
👉 Gratuit sur réservation (obligatoire)* par mail : cineclub@inrocks.com
(une confirmation vous sera envoyée pour valider votre inscription).
🏃‍ A noter que le nombre de places est limité

Evenement Facebook
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F.J. Ossang présente 9 Doigts au Reflet Médicis

Pour la sortie officielle et tant attendu de 9 Doigts en France, FJ Ossang sera en personne au Reflet Medicis (3/7, rue Champollion, 75005 Paris) le 21 mars 2018 a 14h et 20h, pour présenter son dernier film.

Plus d’infos sur l’evenement Facebook

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9 Doigts en avant-première a Nantes

14 mars 2018 20h45

Cinéma le Concorde, 79 bd de l’égalité, 44100 Nantes

Tous les détails dans l’evenement Facebook

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