Dharma Guns on Culturopoing

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Le trip ultime c’est toujours une image
Le très attendu nouveau film de F.J. Ossang sort en salles le 9 mars prochain.
Stan van der Decken (Guy McKnight) sort du coma après un accident et se réveille au centre d’un monde bouleversé, souvent parcellaire. Un de ces mondes fragiles et inquiétants d’après une hécatombe : les certitudes, le quotidien sont en lambeaux. Ce monde est traduit grâce au très réussi travail plastique de F.J. Ossang sur la pellicule. La veine futuriste est le moteur du déploiement d’images entremêlées après le traumatisme de Stan – sauts temporels, un rythme fragmentaire qui peut perturber les spectateurs aux pantoufles lourdes. Nous avons, au choix, des exemples de souvenir, de délire – bref des images qui sont comme des dépôts de vie, résidus d’existence quotidienne sublimés par les rencontres de personnages originaux. On y retrouve la fascination pour le cinéma muet, l’expressionnisme dans toutes ses ruptures … Ouverture à l’iris, jeux de cadre, contrastes lumineux trouvent une place puisque le futur chez F.J. Ossang sera comme un film muet – ou ne sera pas.
Stan devient le centre d’un conflit d’intérêts colossal puisqu’en son patrimoine génétique repose le secret d’une énigme universelle : celle de la succession Starkov. Jon, puis le docteur Ewers, vont le guider dans ces aventures – ou bien vont-ils le perdre ?
Au milieu de ce monde où tout semble en attente d’une chute désormais imminente, entre disparition de documents et virées en spirale, surgissent les dangereux Dharma Guns et une image qui est le seul élément inamovible, à la fois pour Stan et le spectateur : une femme.
En somme : Dharma Guns est un film noir d’amour avec de la science-fiction. C’est l’histoire de l’amour pour une femme qui mène l’amant aux confins de la perception. La musique accompagne cette fêlure de la narration où le spectateur est invité à séjourner. Las Estrellas, domaine enchanté où règne la très énigmatique et borgésienne Délie (Elvire), est vaste et mystérieux comme le monde.
On a souvent dit qu’au moment de la mort, notre vie entière défile devant nos yeux. C’est peut-être vrai, mais entretemps Dharma guns propose une autre hypothèse bien plus fascinante : et si face à la mort nous réinventions totalement notre existence ? Si on pouvait ajouter des péripéties, expliquer ce qui (nous) demeurait insondable? Si ce stade de passage, comme tout état liminaire, servait à créer des images et raconter des histoires ?
Tout dans le film est iconoclaste – et c’est un des grands plaisirs que l’on a à regarder les films de F. J. Ossang. Le rythme inhabituel d’une narration aussi ambitieuse va faire sauter le rationnel. Les nombreuses ellipses montrent qu’une grande partie de l’histoire est confiée au spectateur… Les cris du rock n’ roll accompagnent cette dérive – et l’incompréhension de Stan est celle du spectateur : est-il mort ? a-t-on tenté de l’assassiner ? Qui est Délie ? On le saura peut-être après le film. Car Dharma guns est la perfection de la mémoire, l’étrangeté de nos souvenirs et la survie des passions.
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FJ Ossang parle de Dharma Guns Chez Mediapart


F.J. Ossang parle de «Dharma Guns»
envoyé par Mediapart. – Regardez des web séries et des films.

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ITW FJ Ossang chez Transfuge, mars 2011

Propos recueillis par Damien Aubel

On se rappelle le programme anarcho-poétique de Rimbaud : « un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». F.J. Ossang reprend l’antienne rimbaldienne dans son cinéma à la beauté convulsive. Electrisé par le terrorisme sonore du punk ou de la musique indus, un film de F.J. Ossang est un accouplement sauvage et magnifique : l’envoûtement des films muets et expressionnistes se coule dans l’imaginaire pop des séries B. Après le très beau Silencio (2007), balade portugaise en noir et blanc, Ossang revient avec Dharma Guns pour dynamiter le confort pantouflard d’un cinéma français qui paraît bien frileux.

Poète, agitateur musical avec son groupe MKB Fraction Provisoire, et cinéaste : Ossang résiste à toutes les classifications, comme son film-poème déjoue toutes les tentatives de résumé. On dira juste que c’est l’histoire d’un homme, Stan, qui se retrouve, à la suite d’un accident de ski nautique, dans un univers qui évoque parfois Alphaville. Là, il est question d’un script à terminer, de doubles génétiques et de contamination, ou encore des agissements d’une impénétrable société secrète, les « Dharma Guns« . Le tout dans une ambiance saturée de parano où surgissent des aphorismes e forme de clins d’oeil aux poètes beats ou aux slogans punks. Dans d’autres mains, le résultat serait mauvais, aussi indigeste que prétentieux – mais Ossang filme, avec la grâce d’un romantisme noir, une magnifique rêverie sur la mort.

 

La suite est à lire dans l’édition papier de Transfuge, datée de mars 2011

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Bons baisers de Mexico

où les films d’ossang sont projetés au festival de Mexico !

programme : en espagnol

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FJ OSSANG on Tracks 2006 (french/german TV)

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Daily Tiger in Rotterdam : Interview Fj Ossang

NOT ONLY ROCK ‘N’ ROLL

ln Rotterdam for a retrospective of his work, F.J. Ossang tells Ben Walters why his film output is a bit like rock ‘n’ roll.

« It’s a demonstration that there’s life after death, » says F.]. Ossang. He might be talking about his new film – Dharma Guns, a poetic, Orpheus-like journey through a hi-tech dystopian land of the dead marked by conspiracy and clones – but he’s actually talking
about his own unorthodox career. « I died several times, but I’m still here! »
Born in the Cantal region of Auvergne in 1956, Ossang has enjoyed a mixed career embracing musical and literary work – nine albums and 20 books – as well as film. « I didn’t choose really between writing, rock ‘n’ roll and cinema, » he says, « because I wouldn’t always have the chance to make a film immediately after finishing another. But that can
be another kind of luck. .. »

ELEVATOR PITCH

Ossang’s cinematic output – expressive, dreamlike, half in love with death – is the focus of a special Signals strand at this year’s IFFR, incorporating five shorts and four features, dating from 1982 to 2010. I’m lucky because the films didn’t get old,’ he says. « They age weil. Young people like them – I don’t know why! Maybe because I had to struggle to make
them but I made them with aIl the energy possible. To make film without much money, you are obliged to push cinema language. »
Rotterdam has played a role in Ossang’s career from its early days. « I had a short film in Cannes in 1983 (La derniere énigme), » he recalls. « I was in the elevator and suddenly a big, tall man said ‘Oh, you are a filmmaker! My name is Hubert Bals – you must absolutely come to Rotterdam!’ So in ’84 I was here with my short film Zona inquinata. It was very formative, accentuating my curiosity for different sorts of cinema: American New Wave, Brazilian films, Chinese films. Then in ’85 I presented my first feature, L’affaire des divisions Morituri, in Rotterdam. »

DEADLINE

Ossang’s next feature was Le tresor des iles chiennes (1990), followed in 1997 by Docteur Chance, which shot in Chile and featured ]oe Strummer. « It was a wonderful experience, » Ossang recalls. « The film was difficult but he was very confident. We met again later
in Paris. He was incredible – spent the whole night out until 9 oclock in the morning, then got the bus to go and play in Brussels. The film was in Locarno because of Marco Müller, who I met in Rotterdam. »
A fallow period followed in terms of filmmaking (I wrote, travelled, made music ») until, in the middle of the last decade, opportunities arose via film festivals in Portugal and Vladivostock, resulting in the threeshort cycle Trilogie du paysage (2007-8), comprising
Silencio, Vladivostock and Ciel eteint! The second had a pressing deadline: « I arrived and there was a typhoon coming so they said you need to finish the film in three days! » However, Ossang returned to Vladivostock a month later for Ciel eteint!, which marked his first collaboration with Guy McKnight, singer with The Eighties Matchbox B-Line Disaster, whom he’ d met in 2003 and wanted to try as an actor. « By chance he was between two tours. I called him and said, ‘Hey, come to Vladivostock ‘ He said, ‘Okay!’ We had only two weeks to shoot the film but we spent a month and a half there. It was much colder than
here: minus 15 degrees. »

INTERZONE

McKnight also stars in Dharma Guns, a French-Portugese co-production that shot in the Azores and Auvergne and premiered at Venice last year. His character wanders a semi-apocalyptic interzone, beautifully photographed and conceptually mysterious,
with meaning and reality constantly subject to question. « Ilove stories where the world is on the border of chaos! » laughs Ossang. « And 1like to use genre. Like in literature, it can be a real inspiration. Docteur Chance was a road movie, Le tresor an adventure film, this is
very gothie,’ He also describes it as « cinema poesie, like Cocteau or Pasolini » and »perhaps a paranoid film because ifs without countershots ».
It also takes inspiration, like much of Ossangs work, from early cinema – he’s especially keen on iris shots., « Silent movies very quickly invented their own performative language, different from theatre and literature, » he notes. « If you look at great silent movies, the
world that’s described, the evocation is much richer than normal feature films today’ He also suggests they have a universality akin to other modern forms. « Cinema is ‘Babel language’, a !ittle bit like rock ‘n’ roll. You can play a film in Moscow, China, Buenos Aires,
London. » They can even go well together: « Iremember watchingEisenstein’s Strike with the Sex Pistols [as accompaniment]. It’s incredible! »

TURN OF THE CENTURY

Ossangs musical sensibility was shaped at an especially dynamic time. « I had the luck to be there at the beginning of the punk movement – punk, post-punk, coldwave and industrial music. Between ’76 and ’84 was a wonderful time. I discovered bands whose songs were the perfect soundtracks : Cabaret Voltaire, Throbbing Gristle. And I learned a lot of things from rock ‘n’ roll (that were useful) for cinema. It wasnt always easy to play – you could have hostility from the crowd and the first thing is to stay on the stage. And you had to make the mind of your band think [your project] is real, is possible. With a film crew, it’s a little bit the same,’
Without taking anything for granted, Ossang hopes to remain active in filmmaking in the immediate future – he has several projects, including a spy story, that could be adapted to various budgets and insists that « when I know exactly what I want to write, I can be fast because I have lots of notes ». He also feels inspired by the present historical moment. « There’s political change, but also the century has changed. Centuries begin seven or eight years late – the twentieth century began in 1905. I think now we’re at the real beginning of the new century so it’s interesting to open your eyes and shoot. So I’m back in business! »

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FJ OSSANG FRENCH TOUR 2011 : aka FJ dans votre ville en chair et en os

Les dates se succèdent, avec chaque jour de nouveaux ajouts… Il est donc temps de faire un point sur les occasions que vous aurez de rencontrer FJ et Elvire  :

Master-Class F.J. Ossang à l’Inha (Institut National de l’Histoire de l’Art) – à l’auditorium de l’Inha (Institut National de l’Histoire de l’Art, Paris)  le 23 mars de 18 à 20 heures. Adresse : 2 rue Vivienne. Métro Bourse
Caen le 24 Mars au Lux
1er Avril à Lille (Univers)
4 Avril à Ivry-sur-Seine
9 Avril à Montreuil
13 Avril au Cratère à Toulouse
14 à Cinemathèque-Toulouse (à confirmer)
15 Avril à Brive
18 Mai à Bordeaux (Utopia)
les détails et autres dates suivront
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Retro longs metrages FJ Ossang : lieux et dates

A Paris sortie rétrospective longs-métrages F.J. Ossang :
MK2 Hautefeuille
+ DHARMA GUNS le 9 Mars à Strasbourg (Le Star)
à Rouen (Omnia)
à Lyon (Comedia)
Avant-première à Strasbourg en présence de F.J. Ossang le 7 Mars
F.J. Ossang à Rouen le 18 Mars à l’Omnia
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Salles parisiennes programmant Dharma Guns a partir du 09 Mars 2011

MK2 Beaubourg
Les 7 Parnassiens
MK2 Hautefeuille
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Dossier de presse Rétro films

Dossier de Presse Rétro Fj Ossang

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