|
Poincelet s'essaie au comics autobiographique, nouveau genre constitué
de la bande dessinée.
Le graphisme s'abandonne au croquis ou, au contraire, devient d'une
surprenante concision. Un dispositif à cheval sur les genres ?
Pas de cases mais des vignettes sur la page.
Parfois l'auteur succombe à l'auto-apitoiement ou à l'emphase, ce
qui est un des défauts du genre, blues des trentenaires oblige. Le
lecteur se fait voyeur, malsain curieux de la vie des autres.
Sa vie, ma vie ; l'intérieur de sa
tête ; que nous cache-t-il ? Où place-t-il
la frontière de son intimité ?
À suivre...
|
|