Vlad Vlad

 

 

Baltringues.

 

 

Février 2002.

 

 

  

I

'Histoire ne se répète jamais —ou alors sous une double forme, comme le dit le vieux Marx : d'abord en tragédie puis en farce, en bouffonneries diverses. Ainsi, à Napoléon le grand, succède, ironie cinglante de l'Histoire, Napoléon le petit, dit Badinguet ! Faut être aussi con que Philippe Séguin, ce looser névropathe, pour trouver des qualités au dernier des Bonaparte ! Mais, d'un penseur du calibre de Séguin, on est en droit de tout attendre, la vulgarité épaisse du politicien provincial alliée à l'instinct du tueur, même si le tueur supposé, ce squale si apte à nager dans les eaux sales du R.P.R., démontre surtout sa capacité à flinguer son propre camp. Ça fait partie des charmes du personnage ! Séguin illustre parfaitement sa capacité à défendre la droite la plus rance d'Europe (à l'exception des "post-fascistes") en se tirant une balle dans le pied !

Remarquez qu'avec Séguin on connaît déjà la réponse à cette angoissante question : comment élire le plus crétin ? Ne votez pas Chirac, ce grand con inepte, menteur et véreux. Votez Napoléon III. Le second Empire et son atmosphère de décomposition est très tendance. Et, avec Séguin dans le rôle du duc de Morny, on n'a pas fini de rire, question bouffon, il y a surabondance pour les seconds rôles !

II

Décadence du fascisme. Brasillach avait pu justifier un choix qui l'a conduit au poteau d'exécution en exaltant le « fascisme immense et rouge ». Les "post-fascistes" des années 2000 n'ont même plus l'alibi du lyrisme looké Nuremberg —option « Triomphe de la volonté », filmé par cette chienne fécale de Leni Riefenstahl. Les "post-fascistes" donnent dans le genre fascisme de boutiquiers, c'est moins bandant que de faire l'apologie de la soi-disant "communauté européenne des Waffen SS. Dans le genre du fascisme épicier, poujadiste et suprématiste, on peut mentionner le nabot Mégret, celui qui se prend pour Bonaparte à Arcole mais évolue en direct vers l'image du tyran corse à la Bérézina ! Le chef Mégret prend parti —choix de civilisation essentiel— pour « le carré de porc, la saucisse de Strasbourg et de Toulouse [qui] doivent partout garder leur droit de cité en France. » (Le Monde, 09/02/02). Question carré de porcs, le chef Mégret —brassard Gamma oblige !— en connaît un bout de gras ! En regroupant ses troupes, il obtiendrait au plus une surface équivalente à une couenne de porc ! Vite, que les derniers tarés représentant le rock identitaire mettent en œuvre un Megret Band Aid ! Misère du fascisme quand son dernier fond de commerce consiste à vendre du cassoulet, certifié non kasher bien sûr !

III

Baltringue du mois : Strauss-Kahn, rusé et ineffable arriviste, tendance réaliste-socialiste et qui vient de se répandre sur ses visons de l'histoire (?), par Canal-Messier-Vivendi interposé. Même Max Gallo, ce polygraphe inepte, pourrait difficilement faire pire, même si pour rejoindre Chevènement faut en tenir une couche ! Bref, ce con de Strauss-Kahn (pléonasme) déclare (le 10/02/02 sur Canal Minus) que :

« Keynes a plus fait pour la classe ouvrière que Rosa Luxembourg. »

Remarque : on doute que D.S.K. ait jamais su lire Rosa Luxemburg, D.S.K. 'est plutôt le renégat Kautsky version années 2000 ! Pour D.S.K., le terme de Révolution est sans doute synonyme de pêché, comme pour ces fumiers de sociaux-démocrates allemands, Ebert ou Noste, le "chien sanglant" qui ont assassiné Rosa Lux.
« J'étais, je suis, je serai. », écrivait Rosa Lux dans le Testament de Spartakus, à propos de la Révolution. Elle revient, telle que les cauchemars des renégats ne pourraient l'imaginer. Alors, D.S.K., attention au retour de flammes ! N'oublie pas ce que disait Keynes, « À long terme, nous sommes tous morts »; te sens-tu concerné ?

IV

« Dans une tyrannie de la peur générale naît une lâcheté presque générale. ». Ce qu'écrit Alfieri (De la tyrannie) demeure vrai pour l'homo democraticus, le dernier des hommes modernes. Alors, il ne serait plus question de lutter ? Bande de taches ! vous vous contentez de peu ! Par la médiocrité de vos aspirations, par vos visions misérables d'un bonheur ordinaire, vous vous êtes déjà fait justice !
Vivants pour l'apparence et déjà morts !