net- critique | ||||||||
| ||||||||
| Un pour le show. | |||||||
| ||||||||
| Richard Meltzer dis "Je choisis d'écrire comme Bo Diddley plutôt qu'écrire sur lui". Applaudissements. Maintenant, j'écris ici que je dis que je montre un site web, quelques pages que j'ai préparées spécialement pour cette conférence à amsterdam "internet.kunst en kunst kritiek", où je suis net-critique à force de le dire ici-même et un peu partout. Je paie tribut à mon vieil abonnement à Creem, en résumé. Ça tient à peu de choses, ce qu'on est devenu. Il suffisait de le dire. L'explication produit la destruction du sens. Musique. Non, les artistes ne sont pas les bienvenus sur internet. Les artistes devraient s'en rendre compte mais voilà ils ne lisent pas les messages, ils les envoient c'est tout. On les reçoit toujours plusieurs fois, partout identiques. Les artistes sont inscrits à toutes les mailing-lists de la catégorie "culture générale", ensuite ils mettent dans leur CV qu'ils ont participé à une mailing-list célèbre comme par exemple cette engeance de Rhizome, une association d'entrepreneurs "non-profit" qui n'ont pas encore le courage de monter une start-up avec les mails de leurs membres. Les artistes répètent ce qu'ils ont appris c'est à dire comment utiliser toujours plus de surface. Lumières. Ici, ça ne se passe pas comme ça. La surface ne vaut rien, il ne s'agit que d'organiser la fuite de lien en liens en y faisant se transfigurer le sens. Le spectateur ne consomme pas,il fait tout, on le pousse dedans. À tel point qu'il n'existe plus en tant que spectateur mais redevient le centre du spectacle. Internet n'est pas un media de masse, c'est un ensemble totalement incohérent et gigantesque dans lequel seules les micro-structures peuvent survivre. La Rue. Et puis il y a ceux qui envoient des messages à une liste d'amis, écrite à la main à chaque fois, et ça n'est pas plus mal, le zéro structure. Finalement le résultat est le même, on reste entre amis mais, selon affinités, avec ou sans fascisme ordinaire. On a cru rêver mais c'est fini. Stars. Richard Meltzer dis "Maintenant que [Patti Smith] est une star elle ne retourne plus mes coups de fil. Le seul dialogue qu'on ait désormais c'est ce code secret, à chaque fois qu'elle joue sur la côte Ouest, après le premier morceau, je gueule "Brown Sugar" et elle dit "Hi Richard!". Il est temps de passer aux choses sérieuses. |
| ||||||