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.V.-Bouygues.
La connerie fait recette. Sur ce terrain, le
minable P.A.F. donne l’exemple en matière de trash-T.V. et de conduites
placées sous le signe de l’assuétude ; les batraciens s'agitent, à
l’image de Pernault, cet archétype du stultus vulgaris. Tellement apte à
flatter le couillon dans le sens du poil qu’il en devient pathétique ! Star de
T.V.-Bouygues, tu as ce que tu mérites : ton quart d’heure de gloire, pour
ton public de crétins ruraux et de demeurés urbains ! mentionnons que dans ce rayon
de l’hyper —option surgelés, maison Bouygues— la demande est forte,
surtout quand le produit porte le label populiste-vulgaire ! T.V.-Bouygues plait aux
masses, de la même manière que le ministère de la propagande du Reich savait répondre
aux attentes du « peuple » allemand. Avec une différence, T.V.-Bouygues ne
fait pas dans l’idéologie mais dans l’alimentaire tendance béton. Il
s’agit de fournir les linéaires en produits standardisés comme Tampax ™,
merguez et autres poivre dit d’Arvor. Excellent produit que ce Poivre
—merveilleux produit dérivé du système du mensonge— toujours si féru de
« travail journalistique », dans un registre très particulier certes, celui
du squale prêt à pêcher dans toutes les eaux troubles. Qu’importe, les
batraciens qui communient sur T.V.-Bouygues adorent l’hypocrisie version Poivre et
son ton de professionnel, capable d’encenser n’importe quel pouvoir, pourvu,
bien sûr, que cela rapporte !
Dans le rayon surgelés de T.V.-Bouygues —au même titre que le rire vulgaire,
produit très rentable— mentionnons aussi cette autre grande professionnelle, dans le
registre faux-cul, compassé et hypocrite, la douceâtre Chazal, cette horreur
balladurienne, prétentieuse et nulle, dans son look Chanel —mais vraie
poissarde des beaux quartiers ! Toute cette caste médiatique schlingue sérieux
—ce qui ne veut pas dire que les autres valent mieux !
Si les maîtres penseurs sont morts, beaucoup d’avortons persévèrent dans leur sale
travail ; dans leur pauvre rôle de lubrifiants sociaux, fournisseurs d’alibis
et de mensonges divers, que le tribunal de l’Histoire saura pulvériser !
Écrivailleurs divers, historiens de cour, philosophes du moins que rien, pétasses et
esthètes médiatiques dont le destin est déjà annoncé au-delà des fantasmes de
notoriété. Celle que procure une Amex, bien sûr ! Pour qui sonne le glas ?
ascal Bruckner.
Dans cette galerie des bouffon(es) qui constitue
l’ordinaire du spectacle, décernons une mention spéciale au philosophe de salon
Bruckner Pascal, qui s’est spécialisé dans des analyses assez rances et confuses,
prétentieuses et nulles ; branchées mais très beauf au fond.
Si la tendance actuelle (Libération, Style 4, hiver 2000) de cette bande de
croûtes que constituent les « beautiful people » ( ?) est à
« l’hyperluxe transgressif », Bruckner figure à la meilleure
place : rayon accessoires, tendance kitsch !
Ce philosophe considérable découvre enfin que
« l’anti-conformisme est devenu un nouveau culte, une nouvelle
servitude ». En clair, il n’est plus de transgressions sinon calibrées, sinon
fictives. « Cracher dans la soupe est devenu lucratif ». Alors, que
faire ? Le message de l’imbécile Bruckner est évident, l’hydre de
l’Herne à abattre, c’est le « conformisme de la dissidence ».
Malheureux Bruckner, tu ignores sans doute que dès que l’on abat une tête de
l’Hydre, elle se reconstitue. Il en est de l’esprit de révolte comme de
l’oiseau fabuleux, le Phénix, celui qui vit dans le feu et, dont la devise
s’exprime ainsi « moriendo renasco » ! Hybride médiocre, relis les
classiques ! Mais ce pauvre Bruckner, on s’en doute, ne risque pas d’être
considéré comme un réprouvé, un dissident, ce qui déplairait à ses employeurs !
Cracher dans la soupe, c’est impensable pour quelqu’un qui se nourrit et
s’abreuve du brouet des media !
Bruckner n’aime pas, c’est son droit, ceux qui dénigrent l’état des
choses —ces négateurs qui sont le cauchemar des philosophes bien-pensants, dont
Bruckner et autres Henry-Levy ou Comte-Sponville font partie. Son « héroïsme
discret » est l’aveu de sa veulerie en tant que
« penseur » : nécessité de rentrer dans le rang !
Ne t’inquiètes pas Bruckner, dans le rang, tu y es déjà ; pas en tant
que penseur, certes, le choix de l’obscurité, c’est difficile ! N’est
pas Spinoza qui veut ! Mais en tant que figurant-animateur de talk-show !
Au fait, ça rapporte ? On l’espère pour toi, histoire de te soulager de ta
misère intellectuelle.
Momentanément, du moins !
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