usage des mots nest pas innocent ; et lemploi
de certains clichés encore moins que dautres.
« La vie reprend ses droits » affirme un quelconque zombie préposé aux news
sur le J.T. de TFII (8/12/00). Ceci, à propos du sommet européen de Nice et des
« violences » euphémisme journalistique qui
lauraient souillé. Étonnant, cette capacité des journalistes à jouer le rôle
que lÉtat leur assigne nêtre que la voix de leurs
maîtres tout en prétendant expliquer au bétail, au cheptel, le sens de ce
qui est, le futur tel quil doit être. La vie, pour ces crétins, cest
daccepter le monde tel quil est grotesque. Nul besoin de préciser
que, pour nous, ceux qui acceptent ce monde ont lexacte valeur de ce quils
révèrent : rien, néant total !
Pour ces putes du pouvoir, prostitués de la
conscience, pourris par la vérole du fric et de la complaisance, cest quoi la
vie ?
Linfecte résignation face à lordre des choses ; un ordre quelque
peu perturbé par une minorité de casseurs, de fanatiques du désordre, négateurs de
largent et jen passe ! Tinquiètes pas connard !
cest si beau une vitrine de banque qui explose, et cest pas
fini ; il y en aura dautres
ici ou ailleurs ! La gueule
dun banquier décomposée par la peur a toujours quelque chose de
réjouissant ! Ne pas oublier que la violence est inscrite au cur du
système et quà ce titre, la contre-violence peut être légitime, face à la
violence ouverte des keufs, la violence économique dans ses différentes formes, ou la
violence, froide et sournoise, du contrôle social généralisé, dans ses versions hard
ou soft. Alors, quimporte que les maîtres ou leurs larbins
sindignent ; la pacification nest plus à lordre du
jour !
Que les maîtres sachent quau-dessus de leurs
têtes, il est lépée de Damoclès ; et que les larbins s |