Dossier Messier

 

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Le journal qui mord et fuit...  

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Les intellectuels de marché accouraient
quand Messier les sifflait

Le 3 décembre 2001, l’institut de la prospective créé par Vivendi-Universal conviait à New York Salman Rushdie, Francis Fukuyama, Samuel Huntington et Luc Ferry pour réfléchir à la « diversité culturelle ». Fut-ce l’intervention de l’actuel ministre de l’éducation qui lui inspira, deux semaines plus tard, sa fameuse sortie : « L'exception culturelle française est morte »  ?

Le plagiaire servile Alain Minc
souhaitait la « réussite » de Messier

Dans son livre non plagié, puisque ce sont ses Mémoires de président du conseil de surveillance du Monde et d’éditorialiste raté conseiller des milliardaires, Alain Minc écrit à la date du 16.01.2001 : « Rencontre d’affaires avec Jean-Marie Messier. Je me suis fixé, comme règle, dans ce journal, d’être silencieux à propos de mes interlocuteurs du « business ». » (Le Fracas du monde, Seuil, 2002, p.20) Mais il ajoute : « Tout Français ne peut que souhaiter la réussite de Messier. » (p.21)

Plus loin : « Messier est un clone de Tony Blair. Il a inventé, dans la vie économique, la « troisième voie », comme le Premier ministre britannique en politique ; il a revitalisé la vieille « Compagnie générale des eaux » comme l’autre l’antique parti travailliste ; il a inventé le nouveau Labour ; il pratique le même type de dialogue avec l’opinion publique, fait de naturel et de sophistication, de liberté et d’habileté. Ce sont les chefs du troisième type, ceux qu’attendent une démocratie d’opinion et une société médiatique. » (p.234-235)