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craneLe journal qui mord et fuit...

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COMMUNIQUÉ DE L’INTERNATIONALE SARDONIQUE
7 novembre 2004

 

 

Samedi 6 novembre 2004, France Culture, la station de radio dirigée par Laure Adler — lauréate de la Laisse d'Or — a consacré une émission de 50 minutes de la série « Le Premier Pouvoir » à la dénonciation de PLPL et de sa prestigieuse vitrine universitaire, Acrimed. Pour expliquer notre refus de participer à un procès radiophonique arbitré par des juges aussi affectueux à notre égard que les chroniqueurs réguliers de l'émission Laurent Mouchard-Joffrin (directeur de la rédaction du Nouvel Observateur) et Philippe Val (chansonnier), Elizabeth Lévy, la responsable de l'émission, a lu à l'antenne un extrait de la lettre que PLPL lui avait adressée il y a plusieurs semaines

Le 5 octobre 2004, « Le Premier pouvoir » adressait à PLPL le message suivant :

Bonjour,
nous souhaterions [sic] parler de vous dans notre prochaine émission, qui sera diffusée samedi matin de 8h10 à 9h.
Vous serait il possible de nous envoyer par mail vos 5 ou 6 derniers numéros afin de bien préparer le sujet ?
Nous aimerions également avoir une personne de chez vous, joignable téléphoniquement vendredi matin à 10heures/10heures30 afin de lui poser plusieurs questions lors d enotre [sic] enregistrement.
Pouez-vous [sic] nous appeller [re-sic] au 06 89 44 55 17 pour nous dire qui nous pourrions joindre vendredi matin ?
Très cordialement,
Le 1er Pouvoir

Réponse de PLPL datée du 11 octobre :

Cher 1er pouvoir,
Nous n'avons pu répondre à votre courrier avant l'enregistrement de l'émission mais la situation ne s'en trouve pas fondamentalement changée.
D'abord, PLPL n'assure pas de service de presse. Pour vous procurer des exemplaires de notre journal, il suffit de vous abonner (ou de vous réabonner : il vous en coûtera 20 euros) et / ou de commander une collection complète (même tarif). Commande et règlement sont à adresser à PLPL, BP 70072 F-13192, Marseille cedex 20. Ce petit investissement vous permettra à coup sûr de "bien préparer" nombre de sujets de votre émission. En cas d'urgence, vous pouvez également vous rendre à la librairie Publico, 145, rue Amelot 75011.
Ensuite, les membres de l'équipe de PLPL seraient ravis de débattre avec vous, mais dans les conditions exactement inverses de celles que vous nous proposez. Par exemple, l'émission serait enregistrée lors d'une des nombreuses réunions publiques que nous organisons : à la tribune, des membres de l'équipe de PLPL examineraient les ressorts de la critique consensuelle des médias devant une assemblée de 200 militants lillois et vous seriez invités à répondre à nos questions par téléphone (2 ou 3 minutes, pas plus).
Car enfin, PLPL se refuse à intervenir de quelque manière que ce soit sur la station France Culture. Vous n'êtes pas sans savoir que cette chaîne fait l'objet d'une entreprise de démolition conduite depuis plusieurs années par Mme Laure Adler dont vous êtes — entre autre — l'instrument : remplacement des journalistes maison par des producteurs extérieurs, colonisation de l'antenne par le QVM, injection massive dans la grille des programme de chroniqueurs aussi bavards que nuls, obsession de "l'actualité", racisme social, sans parler des nuisances infligées aux auditeurs par Sylvain Bourmeau, dernier lauréat de notre prestigieuse Laisse d'Or.
Confraternellement,
PLPL

Au cours de l'émission du 6 novembre, Elisabeth Lévy a lu une partie du deuxième paragraphe. Tout le passage relatif à l'entreprise de démolition de France Culture a été censuré. Ainsi, même pendant le procès de PLPL par contumace, la cantinière du Parti de la presse et de l'argent a choisi de taire la voix de la Sardonie libre dans une émission censée « critiquer les médias ».
Le "Premier pouvoir" dont dispose Elizabeth Lévy est celui de trembler devant son employeur, Laure Adler. Ou plutôt devant ses employeurs, car Elisabeth travaille également pour Marianne, Le Point, Le Figaro magazine, RTL (dans une émission de Pascale Clark où jacassent en groupe Alain-Gérard Slama, Géraldine Muhlmann et José Macé-Scaron, le directeur de la rédaction du Figaro Magazine), France 3 (dans un programme de téléachat « littéraire » et mondain animé par Franz-Olivier Giesbert, le directeur du Point).
Il faut saluer l'agilité d'Elizabeth Lévy qui, chaque semaine, parvient en moins de cinquante minutes à défendre les intérêts de tous ses employeurs, compères et complices dans une émission destinée à... la critique des médias.

Vive la Sardonie libre !
Vive PLPL !