Le soir du 13 juillet 2004, la prétendue victime placée en garde à vue avouait aux enquêteurs avoir inventé de toutes pièces son « agression ». Saisi d’effroi, le Parti de la Presse et de l’Argent adoptait sa stratégie habituelle : peu importe si les informations publiées étaient fausses ; elles témoignaient d’une « réalité ». Et, de toute façon, les journalistes n’avaient rien à voir avec cette histoire : les politiques s'étaient « emballés », eux n’avaient fait que suivre. La presse admettait que son activité consiste à mettre ses pas dans ceux du pouvoir. |