Pour lire pas lu

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Pas Lu

 

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Le journal qui mord et fuit...  

Prix : 10 F 

 

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Pour relire pas relu

PLPL a relu Verbatim du plagiaire Jacques Attali. Ce livre, qui détourne à des fins lucratives des informations appartenant au domaine public, comportait d’autres singularités. PLPL les livre en exclusivité galactique.

Dans Verbatim I (Fayard, 1993), le conseiller spécial de Mitterrand écrivait :

7 juin 1981. « Au Tchad, Hissène Habré progresse vers le Sud. François Mitterrand : “Habré n’est pas un ami de la France. Je n’aime pas cet homme. Il est entre les mains des Américains. Mais nous devons le soutenir s’il gagne. Ce qui compte, c’est l’unité du Tchad. Sinon, toutes les frontières africaines voleront en éclats. Pour l’instant, nous soutenons le gouvernement légitime, celui de Goukouni.” » (p. 34).

7 juin 1982 : « Goukouni Oueddeï quitte N’Djamena pour Tripoli. Hissène Habré entre en vainqueur dans la capital tchadienne. François Mitterrand : “Je n’aime pas cet homme. Il est entre les mains des Américains. Mais nous devons le soutenir parce qu’il incarne maintenant le pays dans son ensemble. Ce qui compte, c’est l’unité du Tchad. Si on ne la protège pas, c’est toutes les frontières de l’Afrique qui voleront en éclats. » (p. 247).

PLPL livre en exclusivité un extrait du tome VIII de Verbatim (à paraître aux éditions F. Mérogis)

7 juin 2001 : « Je sors du bureau du juge les menottes au poignets. Quelques instants plus tard, je l’entends questionner mon ami Jean-Christophe sur ses relations avec un chef d’État africain. Jean-Christophe Mitterrand : “Je n’aimais pas cet homme. Il était entre les mains des Américains. Mais nous devions le soutenir s’il gagnait. Ce qui comptait, c’est l’unité du Tchad. Sinon, toutes les frontières africaines auraient volé en éclats. » (p. 324)

 

 

« ce qui fait débat »

Faut-il saigner Michel Field ?

Lors de l’émission « L’argent ne se cache plus » (France 3, 13.09.2000) l’ancien scout trotskiste devenu PDG de la Field Compagnie interrogea un collègue patron avec concupiscence et la bave aux lèvres : « Alors, vous pesez combien ? puisque c’est désormais le terme adéquat pour parler aux gens en France… »