Préface d'Olivier Schwartz.
De jeunes ouvriers d'aujourd'hui 5
Une enquête longue auprès de jeunes ouvriers de la RATP 6
La déception de jeunes ouvriers professionnels confrontés à l'ouvriérisation 8
Cohabiter avec sa condition 12
Les aspirations « évasionnistes » de jeunes ouvriers d'aujourd'hui 15
Introduction 21
Une autre condition ouvrière : ouvriers du public dans une entreprise du tertiaire 23
« La classe ouvrière n'est plus ce qu'elle n'a jamais été », mais les classes moyennes ne sont pas ce qu'on avait annoncé 25
Entrer dans l'atelier en restant à la porte : une ethnographie bricolée 27
Une jeunesse ouvrière 31
1. Avant la Ratp... Représentations et attentes 33
1. Ce que l'école fait aux milieux populaires 37
D'autres horizons d'attentes : les milieux populaires à l'école 38
Disparité des expériences scolaires : David et Saïd, des collègues séparés par six années d'études 43
« Ils voulaient pas un fils médecin » 51
Les anciens de l'atelier et leurs enfants : quel regard sur leurs études ? 55
2. Les constructions symboliques de la condition ouvrière : la chaîne comme repoussoir et le refus de l'héritage des parents 65
Le refus de l'« isine » 66
La chaîne comme repoussoir : une reproduction partielle 80
3. Agent RATP plutôt qu'ouvrier 89
Les attentes de l'emploi public 90
De la précarité au métier : le temps des projections d'un jeune déclassé 97
Penser l'avenir : une certaine stabilité... et un « boulot pépère » ?
105
——
Une entrée qui désouvriérise 109
2. D'agent de la RATP à ouvrier :
porter sa condition
113
4. La découverte d'un monde ouvrier du public 117
L'invisibilité ouvrière à la RATP : le rôle de l'ombre du service public 118
La surprise des premiers jours 125
L'épreuve du commissionnement, une année de dressage 134
MRF et RATP, une autre entreprise dans la grande 139
Le temps du désenchantement, celui de la réouvriérisation 145
5. Ouvrier au quotidien. Intensification et fragmentation des collectifs de travail 151
Un processus d'intensification de l'activité 152
Tensions et mises en opposition : la fragmentation des collectifs de travail 162
La perte des temps de formation comme perte d'un rapport au monde 171
Des pressions différenciées entre les jeunes et les anciens... et quelques résistances 177
Une coupure générationnelle très marquée 182
6. Rester ouvrier... 193
Espoirs d'évolution, injustices et déceptions 195
Jouer le jeu des chefs, une impasse ? 207
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« On n'est pas si loin du privé » 223
3. Panser son identité pour se penser autrement 227
7. Un rapport douloureux à sa condition 231
Un sentiment de honte de soi : la douleur de n'être qu'un ouvrier 231
« Tuer le père », puis le voir revenir d'« entre les morts sociaux » 241
Inégales douleurs : les OS et les anciens moins perméables 248
8. Ouvrier et... ou ouvrier mais... 255
Renouer avec l'estime de soi 255
Le refus du travail comme seul accès à l'identité sociale 260
D'une identité compensatrice à un autre destin possible 269
9. Un monde ouvrier en tension 283
Le corps dedans, la tête dehors 283
Le groupe écartelé 288
Épilogue : une impossible transmission ?
295
Retour à l'atelier 295
La quantité contre la qualité 297
L'angoisse de la relève 301
À chacun son syndicalisme 302
Des résistances latentes 304
Retourner la question de la transmission 305
Postface. Un traité de funambulisme : des premiers
pas sur le terrain à la restitution de l'enquête309
Marcher sur un fil 310
Une mise en abîme de la compréhension ou de la trahison ? 319
Remerciements 326
Index des enquêtés
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