| 4ème de couverture La décentralisation et l’enracinement local des hommes politiques devaient permettre de réduire la distance entre les élus et les citoyens. Or, depuis 30 ans, le recrutement du personnel politique local et sa professionnalisation accrue éloignent toujours davantage les élus de ceux qu’ils sont censés représenter. Certains tentent d’y remédier en inventant de nouvelles formes de démocratie (« locale », « directe », « participative ») : dans la plupart des cas, elles ne font que reproduire les schémas existants. La procédure légale de référendum local est si verrouillée que son utilisation reste rarissime. Au sein des organes de décision, les oppositions sont vouées à l’impuissance tant les majorités dominent et contrôlent les délibérations. Quant aux conseillers majoritaires eux-mêmes, ils voient leurs propositions réduites à la portion congrue par le quarteron de ceux qui détiennent le pouvoir de décision. Comment, dans ces conditions, assurer une plus juste représentation des citoyens ? | |
| Table des matières Introduction 5 La sélection sociale des élus locaux 15 LES MODES DE SCRUTIN ET LEURS EFFETS 16 LES CARACTÉRISTIQUES SOCIOPROFESSIONNELLES DES ÉLUS LOCAUX 21 Le pouvoir des élus 37 L’ENCHEVÊTREMENT DES LOGIQUES POLITIQUES 37 LA PROFESSIONNALISATION DES ÉLUS LOCAUX 42 LE MILITANTISME POLITIQUE 48 LE CONTRÔLE DES ASSOCIATIONS 55 LE CONTRÔLE DE LA COMMUNICATION LOCALE 61 LE CONTRÔLE DE L’ADMINISTRATION LOCALE 65 Une participation citoyenne très contrôlée 75 DE LA COMMISSION « EXTRAMUNICIPALE » AUX CONSEILS DE QUARTIER 77 LES CONSEILS D’ENFANTS, DE JEUNES, DE SAGES, D’ANCIENS 86 LES ENQUÊTES PUBLIQUES 95 LES RÉFÉRENDUMS LOCAUX 101 LE DÉVELOPPEMENT DU CLIENTÉLISME 107 LES ASSEMBLÉES DÉLIBÉRANTES 109 Conclusion 113 Bibliographie 123 | |