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| | | Une entrevue électronique, juin 2003. Réalisée pour la liste Champs à l'occasion de la sortie du Petit-bourgeois gentilhomme. | | | EN LIGNE AILLEURS
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| | | Accardo, Alain Le petit-bourgeois gentilhomme. La moyennisation de la société. Éditions LABOR, Collection Liberté, j'écris ton nom, 2003, 95 pages. ISBN : 2-8040-1752-4
Résumé L'ordre social repose sur un rapport de causalité circulaire entre structures objectives de la société et structures subjectives des individus. Alain Accardo invite les progressistes à s'interroger sur la part qu'ils prennent à la reproduction de cet ordre qu'en principe ils combattent. Cet ordre étant établi à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de chacun, il ne suffit pas de décréter qu'on le refuse pour rompre avec lui : on ne peut en effet changer le monde sans se changer soi-même, d'autant qu'aujourd'hui les valeurs de repli de la classe moyenne tendent à devenir dominantes. Biographie Alain Accardo, enseignant-chercheur honoraire de l'Université de Bordeaux, est un spécialiste de l'œuvre de Bourdieu, dont il partage la conviction que le travail du sociologue est inséparable d'un engagement dans les luttes sociales. On lui doit, entre autres, Introduction à une sociologie critique (Le Mascaret, 1997), Journalistes précaires (id., 1998) et De notre servitude involontaire (Agone, 2001). Sommaire La décomposition du champ politique. Le consensus par défaut. Le dehors et le dedans. La décomposition morale. La moyennisation de la société. L'imposture réformiste. La volonté de ne pas savoir. En conséquence | | | Alain Accardo : De notre servitude involontaire — Lettre à mes camarades de gauche Collection Contre-feux, Éditions Agone, 2001, ISBN : 2-910846-73-3, 96 pages.
Que faire pour enrayer l’involution mortifère qui détruit matériellement et spirituellement notre planète et qui, telle une immense marée noire dont la montée implacable rend dérisoires les dispositifs visant à l’endiguer, vient submerger de sa boue gluante les choses et les âmes ? Que faire pour enrayer un mécanisme qui ne laisse d’autre alternative aux peuples de la Terre que s'enrichir au détriment des autres ou crever de misère ? Que faire pour en finir avec la domination de ces puissants pleins de morgue et d’arrogance ? À cette question obsédante, nous ne pouvons plus donner de réponse toute faite. Nous n’acceptons pas que le sens de la vie humaine se résume à l’hédonisme narcissique et sans âme du monde que nous font les multinationales, mais nous ne savons plus très bien ce qu’il faut changer des outres ou du vin qu’elles contiennent. La question que je veux aborder est justement celle de savoir pourquoi le combat que nous menons contre ce système n’est pas toujours à la hauteur de notre indignation. | | | Accardo, Alain (dir.) : JOURNALISTES PRÉCAIRES Le Mascaret, 1998, ISBN : 2-904506-36-5, 411 pages
Résumé Cet ouvrage fait suite à Journalistes au quotidien (Ed. Le Mascaret, Bordeaux, 1995) dans lequel les auteurs, membres du groupe de "Sociologie des pratiques journalistiques", exposaient la première partie d'une enquête sur certains aspects profonds de la crise qui bouleverse depuis quelques années le monde du journalisme. Comme l'indique son titre, Journalistes précaires, le présent ouvrage poursuit l'enquête en centrant l'observation et l'analyse sur le processus de précarisation croissante qui touche désormais l'emploi dans les entreprises de presse de plus en plus soumises à la loi du marché, avec des effets le plus souvent désastreux tant au plan de l'activité professionnelle - et donc de la qualité de l'information - qu'au plan de l'existence personnelle des précaires (pigistes et CDD). Comme le soulignent le sociologue Alain Accardo et ses amis journalistes du groupe de recherche, on perçoit actuellement dans le journalisme les conséquences d'une évolution qui affecte plus largement une grande partie du tertiaire et tout particulièrement le secteur de la production et de la diffusion des biens symboliques, évolution caractérisée par l'émergence et le développement au sein des classes moyennes d'un "prolétariat" de type nouveau, comparable à bien des égards à l'ancien prolétariat industriel, et en même temps très différent parce que les nouveaux manoeuvres, OS et autres "nouveaux pauvres" de la production symbolique sont porteurs de propriétés (origines sociales, capital culturel, dispositions, etc.) grâce auxquelles ils peuvent faire illusion, aux yeux des autres et à leurs propres yeux, et continuer à tourner indéfiniment en rond dans les contradictions inhérentes à leur position de dominant-(très) dominés, à la fois victimes malheureuses, souffre-douleur révoltés et complices consentants de l'exploitation qu'ils subissent. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage, sous la forme d'entretiens approfondis avec des journalistes en situation précaire, une série de témoignages dont l'ensemble, à la fois très éclairant et très émouvant, donne une vision de l'univers journalistique - et au-delà, d'une intelligentsia prolétaroïde - dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle contraste singulièrement avec celle qu'en cultivent habituellement les grands médias de presse. — Une chronique : Edgar Roskis : Misère du journalisme, Le Monde Diplomatique, janvier 1999. | | | Accardo, Alain (dir.): Journalistes au quotidien, outils pour une socioanalyse des pratiques journalistiques, Le Mascaret, 1995, ISBN : 2-904506-34-9, 259 pages. Épuisé ?
Sommaire : Préface Pour une socioanalyse Journal d'un JRI Journaliste à R.F.I. Le "on" et le "off" 4ème de couverture : Il n'est pas fréquent que des journalistes chevronnés parlent publiquement de leur métier avec la lucidité, l'impartialité et la rigueur qui caréactérisent les propos de Georges ABOU, Gilles BALBASTRE et Dominique MARINE dans cet ouvrage. En les suivant dans leurs pratiques quotidiennes, à l'intérieur des rédactions comme sur le terrain, nous comprenons mieux la nature de la crise profonde, à la fois d'identité, du sens et des valeurs, qui affecte aujourd'hui l'ensemble du journalisme et qui compromet la qualité d'une information plus que jamais nécessaire à la vie démocratique. Leurs témoignages, déjà passionnants et édifiants en eux-mêmes, prennent une dimansion supplémentaire dans l'éclairage sociologique global que leur donnent les commentaires d'Alain ACCARDO, enseignant-chercheur en Sociologie, d'autant plus au fait des évolutions du journalisme qu'il a longtemps participé à la formation universitaire de nobreux apprentis journalistes. On a là l'amorce d'une collaboration originale, qui associe à égalité de dignité le/la journaliste et le sociologue, dans l'optique d'un travail individuel de socioanalyse. On se plaît à rêver aux effets heureux que ne manquerait pas d'avoir une telle démarche sur le fonctionnement du champ journalistique, en renforçant sa capacité de résistance aux dérives actuelles, si elle était entreprise de façon plus collective. La lecture de cet ensemble de descriptions et d'analyses hors du commun pourrait aussi donner matière à réflexion aux étudiants des écoles de journalisme ou d'ailleurs. — Une critique : Erik Neveu, Réseaux, n°77. | | | Accardo, Alain : INTRODUCTION À UNE SOCIOLOGIE CRITIQUE. Lire Bourdieu. Le Mascaret, 1998, ISBN : 2-904506-35-7,280 pages.
Résumé Afin que le maintien, sur la première page de couverture, de la référence explicite à la sociologie de Bourdieu ne donne lieu à aucune équivoque, je redirai ici ce que j'ai déjà précisé dans les précédentes éditions : mon propos n'est pas d'exposer en toute rigueur ce que pense Bourdieu et pas davantage ce qu' "il faut" penser de ce qu'il pense ; il est de proposer une vision du social qui est la mienne mais que je n'aurais su concevoir ni formule de cette façon sans une fréquentation assidue et une appropriation personnelle des analyses qu'il a élaborées. À telle enseigne que, comme nombre de lecteurs, universitaires ou autres, l'ont déjà vérifié, la lecture de mon exposé, en dépit de ses lacunes et de ses approximations (qui ne sont évidemment imputables qu'à moi), peut constituer, pour des non-spécialistes, une utile introduction à cette œuvre puissante de la science sociale contemporaine dont je considère que, seule de cette envergure, elle apporte une contribution indispensable à la nécessaire et salutaire critique sociale. A. Accardo, 1996 Sommaire L'illusion naturaliste. Les champs sociaux. La légitimité. L'intérêt. L'habitus. L'homologie. Les stratégies. Les classes sociales. La construction sociale. | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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