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COURRIER DU "MONDE" Vous référant à ma mention "très honorable", vous écrivez (Le Monde du 10 avril) : "... Mme Teissier ne sera pas professeur d'université : il aurait fallu, pour qu'elle y prétende avec une chance de succès, qu'elle obtienne les félicitations du jury." Pure fantaisie. Si cela était vrai, imaginons ce que serait la pénurie dont souffre déjà l'enseignement : l'université aurait l'allure d'un désert. Pour enseigner il suffit de la mention "honorable", la mention "très honorable" représentant la meilleure note - les félicitations sont purement honorifiques.Teissier, contrairement à ce que vous écrivez, est bien mon nom (marital) et non un pseudonyme. Il est très désagréable de voir cette erreur sur mon identité colportée ensuite dans d'autres médias qui vous font confiance.Vous mettez dans la bouche de Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef du bulletin de l'AFIS : "L'illusionniste Uri Geller aurait aussi le droit de soutenir une thèse de doctorat en sociologie..." Cette remarque laisse croire à vos lecteurs qu'il suffit de disposer d'une notoriété et de pondre 300 pages, ou plus, pour soutenir une thèse de doctorat. Uri Geller n'aurait pu le faire qu'à la condition d'avoir suivi le cursus universitaire normal : licence, DES ou maîtrise, DEA... Cursus qui est aussi le mien en l'occurrence.Votre démarche intellectuelle visant à interroger des astrophysiciens (qui, soit dit en passant, se sont avec virulence opposés à ma soutenance) sur la valeur d'un travail sociologique est infondée, leur discipline étant totalement étrangère à la sociologie et ne les habilitant nullement à juger de celle-ci. De même, reproduire l'avis d'un "apprenti sociologue" anonyme pour dévaloriser mon travail procède d'une même aporie douteuse.Astralement vôtre. Elizabeth Teissier Paris, Genève
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