A reader from Pembroke Pines, Florida , 14 August, 1999 :
"Disappointing throughout.
This novel contains unlikely characters, weak dialog, and unexplained plot twists.
Illogical events occur throughout which are never explained. This was a frustrating read
in that I hoped it would get better while I continued to read. It didn't. My advice is
"Don't bother.""
|
|
|
|
|
« Johnny Deal »
Collection Thriller, Rivages, 1995. |
« Johnny Deal dans la tourmente »
Collection Noir, Rivages, 1999. |
|
|
Commentaire général : dispensables.
out d'abord, dire que ce sont deux romans noirs assez
ennuyeux, au rythme assez relâché, il faut s'y prendre à plusieurs fois pour arriver au
bout, ce qui est tout de même rédhibitoire pour le genre. L'auteur a choisi la veine
psychologique plutôt que béhavioriste, il n'a de finesse ni descriptive, ni
psychologique : l'environnement local floridien est planté de manière convenue et
redondante (on pourrait le faire d'ici avec un plan de ville et quelques épisodes de Miami
Vice), avec le zeste requis d'apitoiement sur la misère urbaine ; le personnage
principal est bien peu attachant, promoteur immobilier sempiternellement dur à la tâche
et honnête, indécis, aux emportements répétés et inexplicables, ce qui ne l'empêche
pas, et c'est le pire, d'être un homme moderne qui s'interroge sur son
couple, avec la profondeur et la boîte-à-outils conceptuelle d'un magazine féminin.
Le plus intéressant à noter est que ces deux romans
sont battis sans vergogne sur un schéma rigoureusement identique, on a en fait deux fois
le même livre !
- la petite vie laborieuse et familiale de JD est engloutie par la violence et c'est sa
femme qui trinque dans les deux cas : il est mi-abasourdi mi-colère, le pauvret.
- le méchant deus ex machina est cubain et lui fait des misères pour une affaire de
terrains qu'on découvre assez vite mais qui est sensée rester assez longtemps une
surprise.
- le méchant a un sbire -un noir puis un cubain- fort violent qu'on suit en alternance
avec les balourdises de JD : les deux s'interrogent pas mal aussi, merci.
Il paraît qu'on nomme ceci " l'École du Sud
de la Floride " -dixit Crumley en quatrième de couverture. |
|