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Pet
fallacieux.
Pet
silencieux,
Fraie-toi
un chemin parmi les fécalomes !
Pet
foireux,
Love-toi
sur les pentes vertigineuses
D’un
gouffre de souffrances, origine du néant !
Pet
nauséabond et salvateur
Conçu
sur le mode de la schizophrénie,
Emmène
avec toi un peu de mort !
Pet,
sourire crispé d’un cul miné par la déchéance,
Effort
vain d’une âme altruiste
Qui
ne se heurte qu’aux diatribes les plus véhémentes.
Le
pet, pour ce qu’il est, déplaît ;
Il suscite le scandale ;
On ne s’offusque jamais
Que de ce que l’on craint.
Le censeur, lui, conspire à l’endroit de la vie ;
Il la conspue, il la préfère dans la pénombre,
à
genoux
Dans la noirceur d’un trou de cul
Où il sait pouvoir en jouir impunément.
Il sait que sa jouissance
est
en dehors de lui ;
Elle ne réside pas en son existence
mais
en celle d’autrui.
Ou bien, frustré,
Il s’érige devant celle qu’il fuit
Pour se convaincre que, lui aussi,
peut
devenir dieu.
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