9.

Ce visage pudibond pour la morale abjecte, celle qui se transmet de con en con par l’entremise du vit, la prévarication de vie.

Je vis sous la terre sempiternelle. J’envahis la mort. C’est un fond. J’y repose. Sans cesse. J’y expose mes fourberies. Et tous ces cons. Je sodomise les rêves et j’encule les optimistes, immondes cyniques. J’enconne les pessimistes... J’implose et hurle. Ô funérailles ! Ô furoncles ! Je déverse mes urines dans ta couche et je jouis.

Et tous ces vieux êtres lubriques qui scrutent la saillie qui pourrait encore faire hérisser leurs poils décrépits et leur vit rabougrit ; d’érection il n’est plus question.

Je reconnais l’avenir à son odeur de cul ranci, infesté par les vibrions, cause de son tourment, de ses fellations contrariées.

Je devine les esprits chagrins jamais sucés jusqu’à l’évanouissement. Incontinence. Prurit, s’agite, ça gicle.

Et puis se brise comme l’élan, l’élégie qui s’aventure dans mes nuits, prête à éconduire mes relents d’envie :
de tuer
de caguer
d’éjaculer.

  

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