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Avertissement !
ce texte  peut choquer les âmes sensibles et est contre-indiqué, dans la plupart des législations, aux personnes mineures. Évitez-le si vous êtes dans l'un ou l'autre cas !

 

 Charles Bösersach

  Apex.

 
 

Charles Bösersach

 
 

 

(le mercredi 7 août aux environs de 19 heures, dans le quartier du Pont-Neuf, face à l'Hôtel des Voyageurs, une jeune femme vêtue d'un short "jean" et d'un sweat bleu marine a été agressée par trois individus qui l'ont contrainte à monter dans une voiture blanche et sont partis en direction de M. 
Toutes personnes susceptibles de donner des renseignements ou d'apporter un témoignage — l'anonymat sera respecté — sont priées de prendre contact avec la gendarmerie d'A.) 

En haut de l'escalier dans la maison 
presque elle s'énerve toujours la clé 
fébrile la couleur 
des jointures 
doigts de coupés doigts qui 
font un vacarme 
plus savoir quoi 
ce verrou-là 
cette clé-ci elle a guetté son pull 
on l'a suivi 
des yeux il partait assez loin on sait bien 
assez loin 
finalement ça fait longtemps quelques années 
sauf que de temps en temps 
quelques semaines tout au plus 
effacer rafraîchir occulter 
mais revenir ici 
objets 
et du fric si possible alors 
comme on savait déjà 
et répondant 
ce pas 
dans l'escalier lourd mauvais bouge plus 
face à la porte qui 
crisse qui 
font mal entre les doigts ne pas 
bouger fini 
cran à cran 
lame qui monte 
(il monte) 
  
ne sourit même pas elle se 
retourne pour expliquer on lui fait signe 
de se taire 

l'immeuble est vide maintenant pas de 
voisins peu 
rien 
elle est 
face à la porte 
il est tout contre 
passe et repasse sur le bras sur le dos 
entaille chaque fois un peu plus 
c'est lent 

... maintenant tu ne diras plus rien 
plus un mot pas un mot crier peut-être 
gémir pleurer avait changé 
de genre le 
soutien-gorge — tu mets ça maintenant ? — brides tranchées la jupe 
entre les jambes main 
qui insiste 
les doigts les ongles une 
lame sur sa gorge sa poitrine — tu sais... 
il se tait elle 
le sent contre sa hanche tu mériterais un peu de 
(sang?) 
elle entre il pousse ses 
habits du pied elle se retourne pour 
coup de poing dans le ventre 
un seul pliée 
en deux couchée le long du mur il 
s'accroupit lui caresse la nuque 
rien silence — tu fais ce que je dis (viens ici) 
elle vient 
pas comme ça 
elle recommence 
elle recommence il 
s'approche la lame si tu dis un seul mot 
un mot un seul ici dehors n'importe 
je te 

gorge pleine de sang mâchoires qu'on écarte comment 
arrêter ça 
cautériser? à la campagne 
deux trois avec un sécateur je ne sais pas 
on pourrait peut-être 
en couper qu'un tout petit bout juste lui 
faire peur il faut qu'elle ait très mal qu'elle crache 
du sang 
du sang des confitures 
en guise de 
(dédommagement?) ils pourront tout lui faire 
mais vous la tuez pas vous 
l'esquintez 
pas trop quoi — ils 
sont ivres ils la 
marquent au fer rouge comme une vache nue 
ramper dans le purin le lisier jusqu'à 
l'étable ça devient difficile un 
tabouret ventre des animaux essayer de 
lui mettre les morceaux qu'on tire on y 
arrive parfois cela gicle 
dedans debout derrière la bête avec 
les mains les paysans pressent 
ses seins se frottent entre les fesses elle 
enfonce son bras dans le 
ventre de l'animal 
retire l'enfonce de l'autre main 
se caresse elle va 
à genoux dans la cour sous 
la pluie 
on la ramène et lui dans la 
voiture demande plaisamment 
qu'elle 
raconte mais ne pourra que geindre 
gentille petite bête 
il s'est tourné vers elle la 
voiture dans un chemin caché 
des arbustes lui retrousse les lèvres lui 
fait la bouche ouverte elle bave elle n'a 
rien 
il se dégrafe elle le prend dans sa bouche il lui 
demande de sucer le levier de vitesse de le sucer le mordre en 
promenant dans les champs — porte une 
très jolie robe avec dentelles 
un homme avec son chien il dit 
ma femme est folle elle aimerait bien 

 (avec votre chien) embarrassé parler d'argent elle 
s'approche du chien elle 
porte un grand chapeau de paille avec des rubans peut-être 
des cerises en plastique 
touche caresse l'anus la verge qui très vite elle 
est à quatre pattes 
retire son chapeau 
ses cheveux dénoués et retroussée sa robe est 
nue fesses nues 
joyeuse l'homme approche le chien oblige 
un peu l'animal 
a compris il 
faut guider elle passe 
sa main entre ses cuisses 
cambre — ça y est 
le chien remue les deux hommes se 
regardent elle 
halète gentiment le soleil est plus fort les grillons 
troublé — elle peut sucer si vous voulez — ils parlent 
l'homme à genoux devant elle 
se masturbe en lui 
pétrissant les épaules la nuque éclabousse les 
joues elle rit gouttes épaisses sur ses lèvres le chien 
toujours 
il 
lui griffe le dos la voiture dans la lumière 
s'éloignent en discutant 
cigarette que l'autre prend malgré tout le 
chien quand ils reviennent à l'ombre la 
fille ramasse des fleurs ils 
repartent il 
fait trop chaud dans la voiture — fous-toi à poil 
  
— complètement — on roule il met 
ses doigts entre mes jambes me fait mal doigt dans le 
  
moiteur des sièges en 
cuir la nuit qui 
nuit qui ne tombe pas ne pas manger ne pas 
dormir — attends on va 
jouer — sur un chemin l'attache derrière la 
voiture longe 
qui serre les poignets pieds nus courir sur 
les cailloux plus vite elle tombe il 
ralentit 
traîne 
dans l'herbe pas longtemps la clôture électrique de 
plus en plus froid — attrape ça — elle prend le fil entre 
ses mains elle regarde en 
pleurant — c'est peut-être... — prendre le fil 
entre ses dents passer tout doucement ce qui reste de langue puis 
l'enjamber s'y poser sexe ouvert avec deux 
doigts elle s'est 
évanouie il la porte 
et repart 

mais pour l'instant dans la cuisine il a son 
pull son odeur les assiettes — d'abord tu 
nettoies ça 
il insiste elle est 
au fond de la baignoire 
sur le dos jambes 
ouvertes avec les doigts elle 
peut à peine se redresser les robinets fuient doucement l'eau 
monte elle se soulève un peu retombe 
éclabousse recrache 
avant qu'il soit trop tard l'autre 
fille est venue avec un de ses 
maigre petite silencieuse elle 
a mit toute entière sa main pendant que les autres 
la caressent 
elle s'endort 

n'a pas cillé il a fallu 
nettoyer tandis qu'ils discutaient 
elle est dans la cuisine avec un 
tablier vaisselle et l'eau où flottent 
les déchets il pisse dans l'évier lui 
appuie sur la tête fouille 
après l'avoir savonnée il a joui tout 
à l'heure dans la bouche rivale cette façon 
ensuite 
de savourer de se passer la langue alors il peut rester 
longtemps il s'agrippe au rebord de 
l'évier s'enfonce plus encore et la soulève presque — tu 
me fais mal! — elle n'a rien dit elle 
regarde la petite flamme du chauffe-eau ses cheveux 
qui remuent l'eau la fermeture éclair 
qui frotte contre ses fesses quelqu'un ouvre 
la porte referme on a couché 
la brune sur la table avec une bouteille d'huile 
en elle sur son ventre les cuisses puis l'air 
presque étonnée se rentre entièrement 
la main 
et la remue à 
l'intérieur elle a 
un spasme une contrariété puis retire sa main la pose sur sa 
bouche elle semble 
épuisée lasse l'ennui elle 
doit lui enfoncer un doigt deux les 
remuer plus vite les 
écarter un peu elle a 
peur que ça saigne les autres la prennent 
debout contre le mur urinent 
sur son ventre après avoir joui elle reste 
debout jambes écartées l'autre sous elle couchée sous elle 
se caresse elle est 
sous elle bouche ouverte 
bouche emplie d'excréments s'embrasser se lécher s'en 
barbouiller on lui enfonce 
on ne sait plus le retirer on 

la conduit au café une 
jupe elle doit 
se tenir mal rire provoquer bafouiller ils sont un peu 
plus loin d'une autre table elle boit elle le 
suit dans un couloir il l'embrasse l'attrape passe 
la main entre ses jambes — j'ai très envie tu sais — (elle 
sourit) — t'es belle — caresse elle bouge elle pose sa 
main sur la braguette c'est 
très lent serre dans sa main presque 
trop s'agenouille près des poubelles s'y 
adosse il se répand dans sa bouche — excuse-moi 
elle sourit toujours va se rasseoir à 
sa place recrache dans son verre la brune lui 
embrasse la paume personne n'a 
rien vu le garçon est au bout de la rue 
elle danse blanc chemisier 
déchiré elle danse transparente attachée 
à un arbre les autres sont autour indifférence installés 
sur des chaises de jardin la brune s'assoit sur leurs 
genoux leur parle les excite elle 
éclate de rire ongles qui crissent dans les poils je suis allée 
là-bas comme vous me l'avez dit les ouvriers m'ont 
attrapée m'ont 
jetée sur un tas de sable ils m'ont 
battue d'abord du vin et des mégots puis s'y sont essayés 
sur le gravier mes dents sur le gravier 
bêtises 
seins durs sous le maillot la pluie la crasse les 
habits déchirés dans la voiture ta chaleur bouche 
où je salive elle salive fait une mimique le slip 
tiré slip enfoncé entre les fesses cheveux qui 
frôlent l'homme est trop fatigué il ne 
bande même pas c'est de ta faute 
dans ta 
gorge serrée 
lèvres serrées je ne sais pas c'est sûrement 
ta faute tu marchais toute seule on regardait 
tes jambes on te suivait tu allais n'importe 
où là au bord du canal 
seule tu restais là on était tous 
autour de toi couteaux braguettes et tu n'avais 
pas peur tu ne t'étonnais pas les accepter tout avaler — s'en 
nourrir — ils ne comprenaient pas pourquoi cela glissait le long 
des jambes épais la 
poussière collée doigts qui cherchent toujours 
langue 
syllabes 
le ventre creux un par un 
derrière les caillots 
(si peu) 
tu dors on a tendu quelque chose tu ne pourras 
t'en aller cette barre 
de métal entre tes dents gencives ces manières douceâtres seins 
douloureux cicatrices poisseuses il te retient te 
brûlent avec des allumettes ce sont des 
gosses jus verdelet sur ton 
ventre dessinent avec leurs 
doigts on te donne un objet 
enduit de graisse noire et tu 

peux t'endormir avant qu'on te conduise près du fleuve on se 
doutait et pourtant on craignait 
personne ne viendra il n'est venu personne tu as 
pissé debout ça coulait 
de tes jambes et nous sommes rentrés il est

dans une pissotière tu es derrière lui le branles ça file sur l'ardoise tu t'approches te penches amoureuse langue folle amoureuse lécher ces filaments et les crachats la mousse vert foncé au cinéma glisser ta main caresser l'homme les hommes te lever lentement te lever déranger tout le monde te suivent sont deux quatre cinq chacun est attentif et te donner debout vacillante dos contre la faïence qui faïence qui ruisselle sa robe retroussée gencives rouges langue qui n'arrête jamais ils sont entre tes jambes ils obéissent ils sont en quelque sorte 

(inaccessibles) 

ils sont en toi ils remuent ton ventre 
cette glaise tremblent un peu 
ont un frisson cela s'écoule 
un autre le remplace hoquette ça déborde c'est 
idiot bruit d'escargot qui dégorge d' 
heure en 
heures en plein soleil sur le sel et la bave et mucus 
plage dans l'aquarium on se tord fait trop chaud cela 
fait mal des hommes avec des vêtements 
couverts d'aiguilles la serrer dans un coin doigts 
avec des chevalières elle saigne elle 
regrette elle l'a bien mérité il fallait 
réfléchir avant ne pas 
grimper cet escalier avec 
cette jupe moulante cet homme qui te suit 
et tu n'essayais pas 
un bar un verre un couloir 
un couloir 
une présence froide tu montes l'escalier il t'attendait 
en haut il était près de toi 
tout près 
dans le métro 
vous aviez l'habitude 
contre toi dur et 
tu bougeais un peu 
ta main 
derrière 
tu le 
tenais 
il a 
joui tu étais belle et 
inquiétante en haut de l'escalier il a 
ce short trop large des 
espadrilles une médaille en or sur son 
torse bronzé — (Viens) — tu t'assois près de lui prend ta 
main la glisse dans son short — Tu vois... 
serrer et caresser il se penche en arrière yeux 
fermés savourer — Suce... — et tu baisses le short tu te penches et tu 
prends il appuie sur ta nuque et tu tousses — Ta langue... — il 
te tient par les cheveux la pointe 
de ta langue l'agace frôle un peu ça peut durer longtemps 
silence à peine bruit léger ta langue il 
n'a pas joui il regarde sa montre bâille se rajuste et s'en va 
— Qu'est-ce que tu veux encore? — tu as 
ce geste à peine un geste imperceptible 
tendre 
enfantin 
il plaque sa main entre tes jambes — Ça te démange hein? 
ricane — retourne-toi 
penche-toi en avant — il 
relève ta robe te caresse les fesses descend 
ton slip jusqu'à mi-cuisses effleure le pubis l'intérieur 
de tes jambes et 
tu retiens ton souffle il est en bas il se 
moque de toi 
tout le monde t'a vu elle s'avance dans la chambre sur le lit 
sale elle regarde elle embrasse les draps lèche 
les taches jaunes suce le drap gémissant elles 
se regardent dans la salle de bain elles ont 
les doigts en 
sang morceaux de verre 
lui enfonce une brosse à cheveux 
dans la bouche la fait 
aller à quatre pattes aboyer et pisser on lui enduit 
les fesses elle se 
rhabille en grimaçant quand 
elle n'obéit pas ils l'attachent la frappent 
avec une ceinture lui 
tordent les poignets des jours sans boire sans 
manger fièvre poignets et chevilles attachés au sommier 
on laisse ouvert un long bâtiment gris des 
chambres ce va-et-vient ne porte qu'une 
blouse en coton gris étroite 
trop courte en coton gris 
sale usée on lui 
bande les yeux de vieux messieurs jouent parfois avec elle 
on l'emmène dans un square et on lui fait 
manger 
morceaux de viande crue les vieux 
la pincent 
elle se masturbe sans arrêt et on lui tape sur 
les doigts avec une règle en fer — si cela continue, 
nous devrons vous punir — elle 
  
doit s'agenouiller 
avouer inventer elle se 
tortille ses doigts sentent mauvais et 
ils l'embrassent 
sur la bouche elle doit rester à genoux 
sur le gravier langue tendue hélas nous n'y sommes pour rien 
les enfants vous lapident on l'enterre chaque soir 
à la hâte 
dans la terre 
feuilles mortes on la jette on la 
recouvre on lui a mis la tête 
dans un sac en plastique on a serré 
on lui ouvre le ventre 
on puise à pleines mains 

le chien a emporté sa langue les fourmis l'ont mangé 
le vieillard dans la chambre secoue son sexe mort 
gémissant met ses doigts gratte griffe ça le 
désole la fille est morte attachée 
on continue de venir son sourire est plus beau ses 
lèvres violacées des bêtes aux commissures on vient 
on lui crève le ventre 
ce jus 
dans la fosse on verse le ciment 
monte jusqu'au menton on a placé un entonnoir entre 
ses lèvres chacun se branle crache 
une femme vomit ça 
sort par les narines on lui 
entre 
entière dans le ventre la tête 
de l'enfant mort à travers les barreaux 
du soupirail accepter tous ceux qui 
se présentent on lui donne parfois 
un morceau de pain 
son haleine sa 
langue elle a le regard flou la 
pièce est plus petite chaque jour plus petite elle 
se cogne à la brique s'agrippe 
l'entrejambes les gardiens en ont fait 
obéir pour si peu 
ils entrent poussent dans un coin l'assiette 
avec les fruits 
ou les légumes puis ils attendent bras croisés elle doit 
proposer — je le suce et je te je me 
branle — non ils font non de la tête — il m'encule et je suce — ils 
font non — Je danse? — ils rient ils ont sorti leur 
  
elle danse à genoux bruit choc genoux 
sur les dalles sang noir s'approche suce lèche 
s'éloigne s'affale pour finir ils renversent 
l'assiette piétinent les aliments elle embrasse 
leurs chaussures lèche les fragments 
ils disent qu'elle va sortir bientôt déjà deux ou trois hommes 
attendent derrière les barreaux elle est 
pendue à cet arbre tout noir elle se 
tortille on l'arrose de vin sa langue noire 
pointue l'huile ruisselle sur ses fesses les hommes 
se branlent dans le 
noir ils jouissent dans leurs mains portent 
leurs doigts à sa bouche triturent elle 
ne bouge pas simplement elle tourne sur elle même une 
bouche est sur elle sur sa bouche elle 
retire son slip s'approche saisit sa main et lui suce les 
doigts c'est lumineux ses dents sont toutes petites c'est 
l'innocence — Salope, pute — il a joui elle lui 
lèche le ventre ficelle qui passe entre les fesses ficelle 
entre les lèvres 
de son sexe cheveux englués — Salope, pute — il 
la frappe chaque fois chacun se touche en 
regardant on fait 
passer une coupe où 
très scrupuleusement (elle est assise au milieu d'eux jambes 
ouvertes sa robe mouillée elle prend 
la coupe la soupèse la porte délicatement 
à ses lèvres elle est pleine à ras bord elle avale à 
petite gorgées — C'est presque froid — avouera-t-elle) oui nous 
nous ennuyons nous allons vous tuer vous 
enfoncer les yeux 
des fers chauffés au rouge 
nous vous aimerons bien 

nous la trouvions trop vive 
trop souriante toujours 
contente alors sur les tessons 
  
l'empale gentiment cadavres redressés pantins aux 
sourires béats chaque soir on l'empale chaque soir 
un peu plus largement 
comment gagner l'argent? on la laisse toute 
seule toute 
la nuit ses pieds touchent à peine 
le sol 
la forme de l'objet qui avance on la garrotte avec du fil 
de fer 
on l'oublie on ne l'oblige pas 
La pute, la salope — tous les garçons lui sont passés dessus 
elle est gênée on la pousse dans une 
haie on l'attache à un piquet et puis elle meurt sans y penser 

 
Charles Bösersach  
Charles Bösersach 

  
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