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il y a des choses sur la crête ce ne sont
ni des vaches ni des buissons
(encore moins des humains, pas même des randonneurs)
c’est noir, feuillu, on sent que c’est mauvais
que c’est venu pour nuire
de façon incertaine

quand on regarde ils ne bougent pas
mais un moment de distraction
— hop-là, tout à changé : on a brouillé les cartes, les pistes
et c’est toujours plus près
qu’ils sont alors
« assez rapidement »
on quitte la terrasse avec une excuse (on a
trop chaud, trop froid, ou quelque chose à faire)
on reste pleutre dans la chambre à regarder par la lucarne
d’ici tout est normal et
c’est encore pire