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| là, lourds de boue et comme dévisagés les souliers ici, ses mollets écorchés de mauvaises langues, elle mange sa tartine à travers leurs petits pains au chocolat, (tu voudrais jeter des pierres à leurs moqueries, couper leurs racines, les repousser très loin et) l’heure de l’étude, ne tracer aucun mot et grimpent les fourmis noires dans ma tête et la viande qui remonte la gorge comme des coups de poing leurs regards, mes yeux comme grêle qui déferle et brise tout, ravage/sauvage liseré aux lèvres, l’angoisse boomerang ; on m’a crayonné de fils barbelés ; je mords comme un rêve de chien le ciel est heurté de tache c’est ma bouche d’orage j’ai dix ans le sang coule |