l'écureuil
a glissé de sa voie familière
l'été
cassé s'en va sans fermer sa maison
indécents
nous restons les eaux de la rivière
se
chargent des pensées que tout bas nous taisons
il
te faut supporter les couleurs de l'automne
leur
vaine crudité dans les champs les corbeaux
se
dandinent en vain n'appellent plus personne
ton
ombre t'a quitté pour des pays plus beaux
on
chuchote dehors on voudrait que tu sortes
qui
donc as tu chargé de venir te chercher
cet
ami trop pressé qui tâtonne à ta porte
c'est
l'hiver désolé autant rester couché
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