2. La mer avance dans un silence palmé ; la mer, les méduses. Du boulevard étranglé les épaves croulent, tranchet, histoires courtes et sérieuses, cinglantes. Moteurs affligés, un passant gobeur de mouches : c’est toujours sa faim que l’homme interroge. Le nougat a fondu. Croiser les doigts pour que rien ne s’arrête, limbes en dilution ; toutes lignes coupées, je me penche aux balcons, vos yeux. Journées pareilles à des charades, salves, guirlandes, falbalas, je suis En bas, selon les jours, on se rencontre un peu ; quelques pas échangés sur le môle, dignité, cigarettes anglaises. L’os trahit ; fièvres pelotonnées. Ils astiquent le cuir des blousons de baroud. Un coulis dentifrice éparpille les mots. Nos ventres pouffent et fondent.
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