| Christophe P., homme, né en 1959, conseiller technique. Le mariage de J.J. : à la mairie il manquait les témoins, et puis un tas de graviers gênait lentrée du parking. Dans la salle des fêtes (je ne me souviens pas quon soit allé à léglise... si! si bien sûr ; il y avait ce petit dealer à gueule dange pervers, sorti lui aussi de chez le Patriarche, et qui chantait, séraphique, les cantiques...). J.J. avait eu un accident de voiture la nuit davant (médicaments : endormi au volant ; voiture foutue ; il avait été emmené à lhôpital et, semble-t-il, subi une honte confuse, qui le faisait fort rire maintenant, car il portait une culotte de sa femme je navais plus de slip propre, alors jai pris une culotte à N. , tout ça très embrouillé, raconté par un jeune marié mal à laise dans ses vêtements neufs). Nous avions la malchance, F. et moi, davoir été pris pour cible par un monstre suiveur : une jeune femme un peu gourde qui, ne connaissant apparemment personne, sétait fixée à nous et, malgré des manoeuvres fort complexes, nous retrouvait toujours. J.J. sortit à un moment pour se battre avec quelquun. Son humeur changeait souvent. Il disait chaque fois quil allait venir nous retrouver (nous étions venus pour lui, et prévenus au dernier moment). J.J. avait garanti quil y aurait quelquun pour nous héberger. Las, en fin de soirée, ses plans tombaient à leau et nous fûmes très aimablement recueillis par des amis ou parents lointains de la mariée. Le matin, je téléphonais à mon grand-père pour quil vienne nous récupérer (ma mère était en Afrique je crois). On prit notre petit déjeuner dans un bistro au bord de la route. Mon pépé but une bière. | |