Huit ans après Dharma Guns (2011), l’astéroïde François-Jacques Ossang (dit « F. J. »), précieuse anomalie du cinéma français, revient obombrer les écrans d’un nouveau dédale filmique en noir et blanc, ou plutôt « en pétrole et acier ». Poète et musicien autant que cinéaste, l’homme est le père d’une filmographie d’inspiration post-moderne, hantée par les images et les sonorités antérieures – celles du cinéma muet, de la musique industrielle, du roman noir ou d’anticipation –, et le chantre néoexpressionniste d’un monde au bord du gouffre, où ne s’entrechoquent plus que des êtres à la dérive.
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