Un nouveau film de FJ Ossang, c’est aussi rare que précieux. Alors oui, il faut accepter la perte des repères, leur déplacement et se laisser saisir par la puissance de la fantasmagorie. Oui, être ébloui, ça fait mal eux yeux. Mais le jeu en vaut la chandelle. Brûlante.
Dharma Guns (la succession Starkov) est un voyage en territoire cinématographique éloigné, bien loin des codes d’un cinéma que pourtant il se plaît à citer. Tout comme son héros, qui débarque dans un pays dévasté pour assurer la succession de son père spirituel Starkov, le spectateur va de découverte en découverte, perdu entre rêve et réalité. Doubles génétiques, armes biologiques, drogue nouvelle, amnésie, zombies. Comme point de repère, Dharma Guns nous propose le récit futuriste noir d’un Lovecraft, l’horreur d’un Romero, mais aussi le romantisme noir, et le fantastique quelque part entre En quatrième vitesse d’Aldrich et le Vampyr de Dreyer.
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