A l’occasion de la sortie de son dernier film, Dharma Guns (la succession Starkov), les trois longs-métrages précédents du réalisateurs/musicien/poète FJ Ossang, L’affaire des division morituri, Le trésor des îles chiennes et Docteur Chance, ressortent en copies neuves. L’occasion de rencontrer ce réalisateur venu du punk qui fait un cinéma quelque part entre apocalypse et poésie et surtout en dehors des conventions.
Des débuts musico-littéraires
Je suis assez vite parti du Cantal, je suis allé à Berlin, puis Toulouse, puis Paris. J’ai vraiment commencé la musique à Toulouse avec un premier groupe (DDP, ndlr). J’y ai aussi fondé une revue, Cée, en 1977, avec des auteurs comme Claude Pélieu, Jean-Christophe Bailly, ect…, puis là-dessus une maison d’édition, la revue s’est arrêtée en 1981, mais le groupe MKB-Fraction Provisoire continuait à Paris. La poésie et le rock’n roll ne menant nulle part, j’ai tenté l’IDHEC et donc je suis rentré à l’IDHEC en 1981. Je n’étais pas du tout d’un milieu cinématographique, j’ai commencé à faire des films et c’est là que j’ai découvert – certains croient que je plaisante mais c’est vrai – qu’il suffit d’une bobine de film et d’une caméra pour faire un film.
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