F.J. Ossang a publié son premier livre de poésie en 1976 – l’année de ses 20 ans – et dans la foulée sa revue CEE, dans laquelle on découvrait avec bonheur des écrits explosifs de William Burroughs, « immense poète de la fin des temps », de Stanislas Rodanski, le poète surréaliste qui s’était fait interner dans un hôpital psychiatrique, et de Claude Pélieu, le poète traducteur de la Beat Generation,
« exilé au pays des flippers, des junkies et des clignotements transcontinentaux ».
Ossang est d’abord un poète – et quel poète ! – qui s’empare très vite du rock punk puis de la musique industrielle avec ses acolytes de MKB, Messageros Killers Boys, un sommet de la contre-culture hexagonale. Et il n’arrête pas d’innover : le voilà cinéaste, rebelle comme il se doit, audacieux, inventif, brillant. Son parcours prend une nouvelle dimension, le ton est unique : Docteur Chance, Dharma Guns, 9 Doigts : son œuvre cinématographique fascine.
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