Article original ici
Publié le 18/06/2013 à 06h00
Par Olivier Bonnefon
Biarritz : une fin de mois riche en événements au Royal
Le romancier et cinéaste est l’invité du cinéma qui organise plusieurs événements forts en ce mois de juin.
Elvire et F.J. Ossang avec Jean et Corine Ospital du Royal, lors du dernier passage du cultissime réalisateur. (photo jean-daniel chopin »)
Il se passe toujours quelque chose au Royal. Avec une seule ligne de conduite, l’éclectisme. Jusqu’à mercredi, la salle d’art et d’essais accueille un mini-festival pour faire découvrir la diversité du cinéma chinois, à travers des films inédits en France. Une manifestation organisée en partenariat avec le Centre culturel de Chine à Paris. Ce soir à 21 heures, les cinéphiles pourront ainsi découvrir « Feng Shui » et demain mercredi (même heure), « Painted Skin ».
Demain soir également, en prélude à la Lesbian and Gay Pride de samedi, les Bascos organisent une rencontre après la projection du film « Good as you » à 21 heures. Un long-métrage qui se passe à Rome et raconte une folle soirée du Nouvel an.
Changement total d’ambiance dimanche 23 juin à 17 h 20, autour d’une rencontre avec l’association France/Grande-Bretagne de Biarritz à l’occasion de la projection du film « Gatsby le magnifique ».
« La langue de Babel »Mardi 25 juin à 21 heures, le Royal invite le public à une rencontre avec F. J. Ossang et Elvire, après la projection de triptyque du paysage. Trois courts-métrages, « Silencio », « Ciel éteint ! », et « Vladivostok », signés de ce réalisateur culte.
Né dans le Cantal dont il a gardé l’accent chantant, F. J. Ossang est un artiste inclassable, à la fois musicien, écrivain et cinéaste. Il a été un précurseur du punk, avec le groupe Messageros Killers Boys. Il a signé des films étranges et sans compromis (en noir et blanc, sur pellicule argentique) comme « Docteur Chance », « Le Trésor des îles chiennes », « Dharma gun » ou « L’affaire des divisions Morituri ».
Il y a un an environ, de passage à Biarritz, il évoquait sa passion pour les auteurs noirs comme Lautréamont, Supervielle, Jules Laforgue, William S. Burroughs, Céline, Genet et Stanislas Rodanski, les Clash, le Velvet et les Stooges, ses projets.
Le cinéma est pour lui « la langue de Babel », un moyen de toucher le plus de monde. Mais il a également signé plusieurs livres aux titres énigmatiques « Tasman orient », « Ténèbres sur les planètes », « Hiver sur les continents cernés ».
En partenariat avec la librairie Le Festin Nu, une rencontre aura lieu à 19 heures, mardi 23 juin avec dédicace à l’occasion de la sortie de « Mercure insolent » (La Fabrique du sens, Armand Colin). « Livre électrique, convulsif, spasmodique, tellurique. Texte atomique, inspiré, qui décharge tellement d’images que c’en est aussi du grand cinéma » écrit Serge Kaganski du magazine « Les Inrocks ».