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e parti socialiste français utilise un sous marin
!
Sur le site de Mabboux, on trouve quelques textes politiques (dixit
l'auteur), et l'on se rend compte par la suite qu'ils sont tous tirés de convention et
congrès du parti au pouvoir en ce moment....
Exemples :
- Amendement sur le mariage gay (Convention
sur la mondialisation 1996)
- Contribution de philosophie politique
(Congrès de Brest 1997)
- Proposition d'amendements (Convention
entreprise 1998).
- Analyse critique de livre de Chris Harman
"Qu'est-ce que le marxisme" (Débat sur le marxisme 1998).
Comme vous le
constatez c'est très sérieux, mais ces derniers jours j'en ai vu des beaucoup plus
drôles, si on les prend au deuxième degré, car ça ressemble quand même franchement à
des sectes.
« Maître Fargas est un mage mexicain qui lit l'avenir dans les prospectophores .
Les prospectophores sont des supports de voyances, qui se présentent sous la forme
d'amullettes artisanales. » Voila comment se présente Maître Fargas, qui apparemment tient plus du marabout que de
l'ordre solaire, mais méfiance tout de même...
Plus tordu, les croix de lumière. Quand on lit la page, on n'en croit sincèrement
pas ses yeux. Ça sent la secte balourde à plein nez, et après avoir lu les 12 pages
écran, on se rend compte que c'est loin d'être fini, ils vous renvoient sur leurs autres
phénomènes vaguement divins, qui font fureur auprès des gogos. Honnêtement, ça me
faire rire beaucoup, bien qu'un petit peu jaune quand même...
Pas un jour
actuellement sans qu'on parle de Linux, seul porte de sortie apparente à la mainmise de
Bill Gates. L'autre jour au courrier, j'ai reçu un pamphlet anti-linux par un soit disant
technicien pointu, qui montrait que c'était forcémment moins bien que les OS qui
coûtent très cher, et que sur certains aspects très techniques, Linux était moins
performant. Certes, et pour reprendre l'argumentation du virus
informatique qui
répond à l'argument «Linux n'est pas toujours plus rapide que Windows NT» par «S'il
ne l'est pas toujours, ça veut au moins dire qu'il l'est souvent plus». Mais le plus
intéressant dans Linux, c'est cette nouveauté ABSOLUE : c'est gratuit. Pour vous en
convaincre, un site français complet qui propose tout ce qu'on peut vouloir : «Le
spécialiste de la logithèque Internet met à disposition des internautes l'ensemble des
distributions Linux aujourd'hui disponibles, dont la Red Hat, Caldera, Suse, Mandrake,
Mklinux pour Macintosh,... La logithèque disponible est exhaustive et couvre les
programmes X11 , destinés à tourner sous interface graphique X Windows ou X86, ainsi que
ceux pour le mode console de Linux. Quant aux logiciels eux-mêmes, tous les genres sont
représentés avec une prédominance pour la bureautique (dont Applixware),
l'administration, Internet, la manipulation d'images (dont Gimp) et même les jeux
d'Arcade (Descent, Doom,...)! Enfin, des nombreuses foires aux questions et une section
Howto documentée aidera le débutant éclairé comme le professionnel à exploiter au
mieux ces ressources.»
Vous vous
souvenez sans doute tous de Coluche qui déclarait concernant Hugues Auffray : «Il a
eu le choix entre le talent de Bob Dylan et le chapeau de Bob Dylan, que croyez-vous qu'il
ait pris ? ... le chapeau.» Vous allez enfin pouvoir connaître la vérité sur leurs rapports, vérité apparemment moins
préjudiciable pour Hugues (quel prénom ridicule !) que le laissait supposer Coluche.
Dans un genre
similaire, Bad Religion avait défrayé la chronique en 1996 en quittant le
label indé EPITAPH, pour signer sur une major. L'article ci-dessus reprend
l'histoire du deal en question en posant la question "Ont-ils vendu leur âme au
diable ?"
Sur le même site, on retrouve un bon historique de la new wave, genre musical très prisé par les jeunes de mon
âge, c'est à dire qui étaient jeunes dans les années 80. On s'amusait pas mal
finalement avec le recul....
Finalement on
trouve de tout sur le site internet de Play Boy. Surtout une bonne interview et plein de
dessins de Will Eisner. À se demander si c'est toujours un truc de
cul...
Incroyable mais
vrai, comme me l'a écrit mon correspondant qui m'a envoyé cette adresse. "Je veux
refaire ma vie !" tel est le slogan du site de Pierre Botton. Pour ceux qui l'ont oublié, c'est le parfait loser : gendre de
Michel Noir (ancien maire de Lyon), homme d'affaires influent et plutôt riche, tout est
rapidement parti en couille pour lui. Il a été accusé de corruption, jugé, condamné,
puis ses amis politiques l'ont lâché comme une vieille merde, il a voulu se suicider en
prison, a perdu une trentaine de kilos... et maintenant il revient pointer son museau
putride, en pleurant sur ses malheurs.... insupportable. Je propose donc un petit jeu pour
ce week end : envoyez lui un courrier simple avec en sujet "Bien fait", et c'est
tout.
Pour finir, une
petite histoire reçue par courrier :
Les rameurs de l'ENA
Les chroniques racontent qu'en 1994 eut lieu un concours d'aviron entre les rameurs
de l'ENA et ceux d'une modeste universite de province. Les rameurs de
l'universite brillerent des le depart et arriverent avec une heure d'avance sur
l'equipe enarque... De retour dans les locaux de l'ENA, le Comite de Consultation
se reunit pour analyser les raisons d'un resultat imprevu et deconcertant.
Ses conclusions furent les suivantes :
1. L'equipe universitaire etait formee d'un chef d'equipe et de 10 rameurs...
2. L'equipe de l'ENA etait, elle, constituee d'un rameur et de 10 chefs d'equipe.
Ces conclusions furent portees devant la Sphere de Planification Strategique
en vue d'une decision pour l'annee suivante avec pour cortege une reforme dont
les repercussions se feraient sentir à tous les niveaux de la delegation.
En 1995, des le depart du concours, l'equipe universitaire prenait à nouveau une
fulgurante avance et, cette fois-là, l'equipe enarque arrivait avec deux heures
de retard sur sa competitrice. La nouvelle analyse du Comite de Consultation fit
par des constatations suivantes :
1. Dans l'equipe universitaire, il y avait un chef d'equipe et 10 rameurs.
2. Conformement aux reformes decidees par le Comite de Consultation et approuvees
par la Sphere de Planification Strategique, l'equipe de l'ENA comprenait :
- un chef d'equipe
- deux assistants de chef d'equipe
- sept chefs de section
- un rameur
La conclusion du Comite de Consultation fut rapide et lapidaire : "Ce rameur
n'est bon à rien".
En 1996 se presentait une nouvelle opportunite pour l'equipe enarque. En effet,
le Departement du Haut Management de l'ENA, en collaboration avec le Departement
de Recherche sur les Ressources Humaines de cette venerable ecole, avait mis au
point une strategie novatrice devant ameliorer sans aucun doute possible le
rendement et la productivite grâce à l'introduction de substantielles
modifications de structures. C'etait là la clef de voûte du succes,
l'aboutissement d'une methodologie propre à faire pâlir d'envie même les
meilleurs managers au monde... Le resultat fut catastrophique, l'equipe
universitaire ayant pris cette fois-là trois heures d'avance sur l'equipe ENA. Les
conclusions du Comite de Consultation ne se firent pas attendre :
1. Dans un evident but de destabilisation speculative,l'equipe universitaire
avait opte pour une formation traditionnelle, savoir un chef d'equipe et 10 rameurs.
2. L'equipe enarque avait introduit une formation avant-gardiste :
- un chef d'equipe
- deux Consultants Qualite
- un Auditeur en Empowerment
- un Superviseur de Downsizing
- un Analyste de Procedures
- un Technologue
- un Controleur
- un Chef de Section
- un Technicien Chronometre
- un rameur
Apres plusieurs jours d'epuisantes reunions et autant de seances de brainstorming,
le Comite de Consultation decida de punir le rameur en lui supprimant ses
bourses d'etudes et en le radiant de l'ecole dont la Grandeur et la
Reputation risquaient de se voir ternies par une telle incompetence. Lors de
la reunion de cloture, le Comite de Consultation, appuye par le Corps
Enseignant, statua ainsi : "Pour le prochain challenge, nous engagerons un
nouveau rameur, mais par le biais d'un contrat d'Outsourcing afin d'eviter
toute friction syndicale et d'esquiver tout contrat de travail et les
charges sociales en decoulant, elements qui, sans aucun doute, ont jusque à
degrade l'efficacite et la productivite de nos ressources".
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