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Nota
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après
plus de deux ans de notules, ce journal doit s'arrêter
pour un autre projet,
MAUDIT CARNET, pas si différent tout de même...
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Novembre
2001
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Vdqs.
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Octobre
2001
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Un
jour sans pain
« On regarde par la fenêtre. Les passants.
Nombreux sont ceux qui, pour une raison ou pour une autre,
ne trouvent pas grâce à nos yeux. On comprend
le sniper. »
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Septembre
2001
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Bored
to be alive
« C’est au moment de la rentrée
que certains enfants pensent « mort aux trousses ». »
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Août
2001 (II)
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Le
roi de la pomme de terre sévit.
« Ces jours où
on n’a rien cassé, où l’on n’a tué personne : cela
tient du miracle. »
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Août
2001 (I)
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« Sortir
de « chez soi » retrouver le chaos, ce fatras qui
constitue le monde. En quelques secondes cela vous annihile : redevenir
un simple élément du désordre. »
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Juillet
2001
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&T
: « Je ne connais pas ce bösersach qui étale
sa vie dans son « journal ». »
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Juin
2001
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Tædium
vitæ : « À la gare, contemplant
la chorégraphie des voyageurs et des employés,
écoutant les sons et les bruits (gare, bribes de mots,
bruit des travaux), je devins brusquement spectateur : je
n’étais plus au monde. »
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Mars-Avril
2001
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L'heure
d'été : « J’en veux assez à
mes contemporains de ne pas, chaque fois que l’occasion
s’en présente, me féliciter. D’être
encore là, d’être à peu près
présentable. Car enfin, les choses étant ce
qu’elles sont, continuer de vivre relève d'une sorte
d’abnégation mêlée de politesse qui
mérite d’être saluée. »
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Février
2001
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Bill Gates m'a tuer : « Est-ce que
ça me fait plaisir ? est-ce que cela me fait
« de la peine » ? Tout au plus
cela s’inscrit dans un faisceau de contingences, grumeaux
plus ou moins identifiables dans ce flux de plus en plus
indifférencié. »
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Janvier
2001
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Glandouillages
et Pommes de Pin : « À un gars qui cherche
quoi lire et parle de "littérature" je dis : "mais
tout ça c'est du cul! regardez les bons auteurs : Sade,
Guyotat, Bataille, et quelques autres ; du cul,
rien d'autre..." »
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Décembre 2000
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Petites
lexicophrénies : « Rêve : dans sa voiture,
une R16, buée, atmosphère confinée, moite, Bourvil introduisait
son majeur dans l’anus d’une jeune femme assez
complaisante) »
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Novembre 2000 (II)
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Pourquoi
je ne suis pas d’accord avec miguelito lovelace.
(À propos de « Pourquoi je hais la musique classique. »)
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Novembre 2000 :
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Profondément
carminatif : « Les filles ont cette année
de petits culs musclés émouvants à pleurer. » ...et
quelques méchancetés sur le Saint-Père.
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Août 2000 :
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Olibrius,
énergumènes; forcenés : « Les phrases — et
la pensée — se raccourcissent. Écrire ne
sert à rien, c'est sans doute pour cela que je m’obstine. »
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2000 — juin :
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Névropathe
et pâte à sel : « Démosthène,
lui, écrivait « nous avons des épouses pour faire des
enfants, des hétaïres pour nous distraire, des esclaves pour
en jouir ». Démosthène force le regret. »
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2000 — mai :
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Bien ronchon : À propos de ladite "Nouvelle
Économie" (pour le portail des copains).
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2000 — avril :
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Un
état gris pâle : « On prend des
notes pour ne pas s’ennuyer davantage. L’esprit
divague et, s’il n’y a pas de jolie(s) femmes(s)
dans l’assemblée pour offrir un point d’ancrage
décent (!), c’est vis-à-vis du discours, ce doux bourdonnement,
ce bruit de fond que les divagations œuvrent dare-dare.»
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2000
— janvier :
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Miasmes,
bonne année.
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1999 — décembre :
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Bruno
Richard, Ph. K. Dick et moi. Une relecture
de quelques pages de l'écrivain.
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1999
— octobre :
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«
Pourquoi/sur quelle base " morale " la
nécrophilie serait interdite — et notamment si
les partenaires sont consentants (ah ah). Et pourquoi ce tabou
sur certaines chairs (chien, chat)...? »
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1999
— septembre III:
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«
(rêve) — J’enquête avec un ami dans un couvent.
On visite le potager, sans bien savoir ce que l’on cherche.
Quand on revient dans le couvent, je frôle délibérément et
longuement les reins de la soeur qui m’ouvre la porte [...] »
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1999
— septembre :
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«
Pour un usage raisonné de la langue française. »
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1999 — août/septembre :
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«
Je me suis muni d’un carnet (et d’un stylo) afin
de pouvoir noter les choses (vues, pensées (!)) à mesure qu’elles
se présentent. Ne reste plus qu’à distinguer possibilité
et obligation. »
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1999
— août (suite) :
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«
Pourquoi cet entêtement, le matin, à vouloir me coiffer soigneusement
avant d’enfiler mes vêtements? »
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1999
— août :
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«
Il se réveille au milieu de la nuit, gêné par une odeur fétide
(il s’était endormi le nez sur l’aisselle de l’aimée). »
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