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"These dongs are huge... don't order if you can't figure it."
Pour être enfin la réincarnation de John Holmes (Mister 30 cm), je vais m'acheter la
reproduction copie conforme à la veine près, de son énorme sexe. C'est que j'ai trouvé
un nouveau supermarché,
ma petite dame, vous m'en direz des nouvelles. Il y en a pour tous les goûts, les sexes,
et voire plus encore. Dans ma liste de courses au Père Noël, il y aura en plus (parce
que pour la trique de John Holmes, j'peux pas attendre), un blow job simulator,
et diverses crèmes et poudres à réveiller les ardeurs de Jean Paul II. Avec tout cet attirail, je pourrais enfin me rendre compétitif
auprès de mes confrères blacks et les attaquer sur leur terrain, ce qui me
permettra peut être de rencontrer l'âme soeur, afro-américaine de préférence. Ne
l'ayant point déçue au lit, l'issue obligatoire de cette liaison, sera un magnifique mariage afro roots.
Elle, dans un boubou typique, moi dans mon magnifique costume à paillettes, nous
convolerons en justes noces, après avoir fêté ça avec les trois cent personnes les
plus proches de notre petit couple.
Tout nageait dans le bonheur le
plus total, sauf que je n'avais pas prévu la cerise sur le gâteau : le voyage de noces.
Et on était supposé partir dans trois jours, et j'avais dit à ma promise que la
destination était secrète. Bref, j'étais dans la merde et je décidais d'aller au
troquet le plus proche reprendre mes esprits. Chemin faisant, je tombe sur une pancarte
qui m'attire l'oeil : "The Bureau of Atomic Tourism is dedicated to the
promotion of tourist locations around the world that have either been the site of atomic
explosions, display exhibits on the development of atomic devices, or contain vehicles
that were designed to deliver atomic weapons". Enfin j'avais trouvé !
Après un voyage mémorable,
dont nous sommes revenus beaucoup plus bronzés que ce que nous avions prévu, il fallait
que je me rende à l'évidence : pour nourrir ma famille, que j'espérais nombreuse, il me
faudrait dorénavant travailler. J'avais effectivement mangé mon pain blanc, et la suite
risquait d'être moins drôle. De compétences, je n'en avais guère, à part perdre mon
temps face à mon ordinateur dont je maîtrisais parfois les réactions imprévisibles.
Heureusement pour moi, un webzine
indépendant, de qualité, en plus de gauche avait fait appel à moi. Je n'en
croyais pas mon email ! J'allais enfin travailler, et pas comme balayeur ni comme OS, mais
comme journaliste ! Un avenir radieux s'ouvrait devant nous, ma femme, mes futurs enfants
et moi.
Mais la destinée emprunte
parfois des voies étranges, et contre toute attente, au bout de quelques mois de ce
régime matrimonial et merveilleux, la mécanique semblait se dérègler. Au lieu de
travailler, je passais de plus en plus de temps sur les sites présentants les meilleurs
aspects d'une culture qui m'était complètement étrangère : celle des apaches.
Petit à petit, négligeant mon épouse, qui ne se doutait de rien, je me mis à
fréquenter les clubs de rencontre, dans le but inavoué de lui trouver une
remplaçante....
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