voilà, ça je trouve ça bien intéressant et c’est une bonne pierre
une bonne pierre pour nous débarrasser de la critique, oui la critique c’est fini ça n’est plus possible c’est inutile et c’est déplacé
on a maintenant accès à la musique et on a maintenant accès aux musiciens, la critique ne sert à rien
il suffit de dire c’est super de temps en temps
ou c’est de la merde
ça suffit
It is very meaningful to a small handful of people – and meaningless to most of the world.
le p*nk nous a débarrassé des artistes et maintenant on serait débarassé des critiques
bravo
la culture est source d’apaisement, je me disais ça en voyant V. hier regarder le film de marguerite duras Détruire dit-elle, s’alanguir devant le film qui est totalement sa culture comme moi je m’apaise en écoutant billy bao
c’est un moment de répit et, contrairement à ce qu’on peut lire ici où là, ce n’est pas à ce moment là que j’ai envie de balancer un pavé dans une agence immobilière, ce n’est pas à ce moment là que j’ai envie de déchirer toutes les pubs de ma rue, ce n’est pas à ce moment là que je traite de fascistes ce président et son entourage, non j’écoute billy bao ou, quand j’étais plus jeune j’écoutais the end par nico si j’étais déprimé et ça me faisait un très bon effet d’alanguissement, j’écoute drunkdriver ou
autre et je me sens en correspondance totale avec d’autres gens qui expriment une vision du monde concordante avec la mienne
ça ne dure pas
c’est plus mystérieusement à la destruction comme musique que nous assistons et prenons part tiens, la fin du film de marguerite duras me fait penser au moment dans le gertrud de juliette bineau où l’on entend sister iodine
et daniel gélin dans ce film me fait penser à ces gens qui pensent que c’est cette musique et ces films qui engendrent la violence alors que ce qui engendre la violence et la musique c’est leur monde d’oppression
il n’y a pas d’image
ce film est très marrant, enfin ce que j’en ai vu
je faisais les comptes
