j’ai fait allemand 1ère langue – Paket


Bruchgefahr

et je suis pas mal rouillé en langue germanique, mon teuton est plutôt labile
mais j’ai appris un mot cette semaine
BRUCHGEFAHR, soit plus ou moins « risque de se briser »
et vor nässe schützen c’est « Protéger contre l’humidité », Nicht werfen!, « Ne jetez pas! »

Pour ce qu’ils en ont à faire chez Laposte, tout va dans ces très grands sacs à tout, avec dessus les haltères commandées par ce gars dont l’embonpoint se développe et le fer-à-vapeur de ceux qui repassent les nappes, et selon la règle dont on a déjà parlé si c’est pas recommandé on doit sans doute s’essayer à le casser, non ?
Mais bon, ce disque là ne l’était pas, cassé, je vous rassure, juste fiché à l’horizontale dans la fente de la boîte, mais ils ne sont pas voleurs dans mon immeuble et qui a encore un tourne-disques de toute façon de nos jours, hein? Ils sont même plutôt gentils les voisins et certaines fois la vieille dame impotente ou la brunette frisée aux longues jambes ou des que je ne connais même pas sonnent pour me donner un paquet déposé chez eux, gentil oui. Et tiens, aussi, si on regarde bien l’image ci-dessus, sur la petite étiquette blanche, on a coché Einschreiben= »Recommandé », mais je m’en fous finalement, je suis pas un obsédé du schreiben, du moment que j’ai eu le disque…
Et pour vous donner d’autres nouvelles que vous attendez tous, à propos du colis pas avisé reparti en Irlande et bien j’ai re-payé le port à l’Irlandais et je les ai bien reçus finalement, merci.

Eh! mais c’est pas sensé parler de musique ici?
Ah…
Et bien, dans le paquet allemand il y avait American VI de Cash, pas écouté encore, dans le paquet irlandais, un double d’ESG, impeccable, le Von Südenfeld (comme vous le savez, lui et ma grand-mère aux bongos c’est toujours The Fall, mais bon faut quand même une guitare, sinon…), un double Burial (ben Burial j’aime bien où il veut en venir, c’est bien vu, mais c’est assez chiant finalement), voilà pour la musique.

Je dois aller au bureau de laposte tout à l’heure, j’y vais et peut-être je vous raconte ça après, si l’aventure vaut la peine d’être contée, promis.