sur mon bureau, une banane brune


lorsqu’il est sorti je n’aimais déjà plus eno
ce disque de portsmouth sinfonia je le voyais tout le temps dans les bacs, je l’aurais bien acheté mais c’était évidemment une joke et l’argent {hier comme aujourd’hui} à dépenser en disques est compté
subitement j’ai eu envie de l’avoir
et je l’ai eu, il est arrivé sous cellophane et je l’ai ouvert car je ne suis pas collectionneur
après je l’ai écouté et ça nous a tous bien fait rire à la maison
seulement il est très difficile de l’écouter jusqu’au bout, même d’une seule face, c’est un disque qui demande une attention très soutenue
dès qu’on pense un peu à autre chose ça devient insupportable
je dirais donc que c’est un excellent disque et que je le ré-écouterais bientôt, morceau par morceau
sur la pochette on voit tous les protagonistes, moi j’ai du mal à croire qu’ils ne savaient pas se servir de leurs instruments, en particulier, j’ai repéré ces deux noms, steve beresford et gavin bryars
hein
tout ça est très arty, d’ailleurs ils se sont rencontrés au royal college of art ou un truc comme ça, vous me direz je cherche toujours le single de joseph beuys à un prix r*ck et pas un prix *rt con, je crois que je ne l’aurais jamais mais c’est juste parce que c’est un très bon™ disque
du coup j’ai un peu honte d’adorer ce love of life orchestra
oui il a une pochette inspirée par lawrence weiner et il y a écrit merci à lawrence weiner, j’aimais beaucoup lawrence weiner quand je m’interessais à ces trucs de culture dominante et j’ai même un badge de lawence weiner
je ne le porte pas il est en forme d’os, un peu, entouré de rouge
ce disque de love of life orchestra je n’aurais pas du l’acheter DU TOUT car je viens de découvrir que l’autre idiot de james murphy {vous savez le type qui s’est vendu à nike très tôt dans sa carrière} va ressortir quelques lolo sur son label {vous savez son label pourri, là}, qu’on se le dise je m’en fous de son label à cet imbécile
le disque geneva de love of life orchestra est, par contre, super™
d’une façon particulièrement mystérieuse car il me donne l’impression de découvrir tout un pan de musique avortée qui n’aurait pas eu de suite, une musique qui ne débouche sur rien, une musique sans avenir
ni funk, ni expérimentale, ni rien
le saxo fait un peu penser à gerry rafferty et c’est très mélodiquement entrainant et charmant, et désuet
je n’ai pratiquement écouté que ça ce week-end et la seule chose sur laquelle ça a débouché c’est nick gilder
en fait ça n’avait pas de rapport

ah et aussi j’ai pensé le mot muzak
ça n’est pas allé plus loin non plus et ce n’est pas plus mal car ça m’aurait entrainé à lire des trucs interminables comme celui-ci