my ass


les verts, ce pseudo organisme politique sans idée de transformation du monde, c’est à dire sans idée de redistribution des moyens de production, se donne un vernis fashion avec sa campagne I wouldn’t steal

qu’est ce qu’ils disent réellement ? eh bien, que si l’industrie offrait aux consommateurs les produits qu’ils réclament ceux-ci paieraient bien volontiers et qu’en attendant que l’industrie s’y mette il est normal que l’on partage
pour bien enfoncer le clou de leur allégeance au libéralisme (ce qui n’était pas vraiment à démontrer), les verts nous collent le logo de l’initiative juridique privée merdique creative commons

aussi ils disent qu’on pourrait mettre des taxes sur la publicité pour financer les arts ils disent
slogan bidon de les verts
ça me fout en rage

truc que je retrouvais dans Brecht, c’est qu’effectivement je ne ressens jamais aucune pitié envers les pauvres, les défavorisés, les sdf
je ressens la colère
ce qui est bon
d’après Brecht et d’après moi

hie j’avais bien vu le logo de ce truc sur le site thepiratebay mais n’y avais pas prêté attention, seulement ce matin je pensais que tous ces MP3 c’est comme la radio, on récupère des trucs et on les écoute plus ou moins attentivement, parfois c’est des trucs qu’on aime pas vraiment et ça passe et quand on écoute la radio on ne paye pas
oui, les radios payent mais c’est parce que les radios gagnent de l’argent à passer ces trucs, dans la logique de l’argent il est normal que celui-ci soit redistribué entre propriétaires, clients et fournisseurs
moi et nous, ne gagnons pas d’argent en écoutant, donc on ne doit pas payer
dans cette logique
ceux qui doivent payer sont ceux qui profitent de notre désir d’écouter ces trucs, c’est à dire
dans la logique de l’argent, les fournisseurs d’accès internet oh, me voilà à faire du réformisme maintenant!

saloperie de les verts