du sale boulot
mal fait


c’est vrai que j’ai du mal à placer mes disques entre deux ours colargol
et que j’ai toujours quelque chose de trop super à écouter, de nouveau, alors
autant utiliser la bonne vieille recette de la m*rt de la critique pour bacler
les nécessités qu’on s’impose
le disque de lili z. je l’aime beaucoup parce qu’il a une sonorité à la fois familière mais aussi très personnelle
une sensibilité germanique et sur un morceau on dirait the sweet, un mélange de cold et de rock’n’r découpé à la tronçonneuse
il faudrait que je le ré-écoute
je crois que les critiques ne ré-écoutent pas les disques ils préfèrent écrire, écrire leurs trucs à eux
après les musiciens sont fachés
peut-être à l’origine de l’écriture y a t’il un rapport avec la musique, disons que oui
après il y a l’écriture et donc, l’auteur, je crois que le pire dans le genre c’est parmi tous ces articles sur the kills, ceux de bayon dans libération
on dirait que ce type n’a jamais entendu quoi que ce soit d’autre
alors il parle d’un disque comme une découverte, de lui
alors qu’au même moment TOUT LE MONDE PARLE DU MÊME DISQUE, gars
il y a une chanson de lynyrd skynyrd qui s’appelle working for MCA , oh elle n’est pas bien terrible
c’est juste une bonne chose de voir ça sur la pochette d’un disque et de se dire, oui, ça a beau être des soi-disant bouseux amerloks avec des cheveux longs sur leurs rednecks, ils prennent quand même soin de nous mettre tous face à ce fait simple
quand je dis qu’elle n’est pas bien terrible, il faudrait se remettre dans l’époque, c’est juste difficilement écoutable pour moi aujourd’hui
les paroles sont, elles, assez dures mais sans conscience de classe, un peu dans le même ton que le film de peckinpah
convoy, des rebels sans cause, infiniment sans cause et tous ensemble contre les city slickers
le disque de lili z. je l’aime beaucoup pour son côté tout découpé et raturé à la main, la première chanson est assez poignante dans le genre du hé stranger de anne pigalle, mais raturé
sans avoir ré-écouté le anne pigalle, je dis ça, oh je ne sais pas quel dégré de précision il faut avoir dans ces choses
ces choses peuvent être lues
oh
comme j’ai reçu aussi 2 CDs de Culturcide je les ai mis juste après le lili z. ce qui établit un rapport
comme je n’avais jamais entendu de Culturcide que le tacky souvenirs et un single qui va avec, ce Culturcide year one again m’a fait un petit choc
entendre cette voix familière car j’écoute régulièrement tacky souvenirs, donc, sur des morceaux à la TG ou Chrome avec en plus une guitare assez techniquement apte c’est un décalage très étrange le year one m’a beaucoup plu et puis le gigs for imaginary audiences m’a gonflé, c’était sans doute trop à la suite
ce n’est pas que le morceau des kills que j’ai entendu soit mauvais, c’est du portishead en moins
oh, on s’en foutculturlili.jpg

pendant tout ce temps j’ai remis 5 fois le volume one du nouveau justus kohncke qui est encore mieux que le volume
two reçu il y a 10 jours
ce morceau de lili z. ne ressemble pas du tout à du anne pigalle
peut etre plus à malaria ?
oh, putain zut
je crois qu’il se passe un truc du genre malaria
propaganda
ztt
anne pigalle dans ma tête
ce qui m’embrouille tout car ça n’a rien a voir avec malaria
ça se termine sur un petit morceau au piano qu’on croirait sorti des art bears
et puis ensuite j’ai écouté fad gadget
ça, hier

hier soir j’ai vu ça en vrai