est passé inaperçu, je suis parti de chez moi,
nous sommes partis de chez nous, puis à un moment nous y étions revenus
entre deux comme si il ne s’était rien passé
alors qu’il s’est passé une activité intense et commune et sociale et
etc.
donc en revenant j’ai complètement vidé et rechargé mon lecteur mp3, et tac
sauf les tops
Sonne statt reagan
ou
Masq
etc.
A un moment je me suis installé dehors, assis sur une estrade contre un mur
face au portail et devant la prairie, il faisait beau à ce moment là et je n’avais ni livre, ni musique
j’étais face à la fiction de la nature entièrement façonnée par l’homme et la cour était pavée
je suis resté un long moment en me disant que si j’étais un sdf pendant la première journée j’aurais cet effet, sans la peur et sans la solitude du sdf, sans son histoire et sans l’avenir de pouvoir rentrer chez moi en me pavanant qu’il ne se soit rien passé, je pouvais sentir comme quelques nuages en plus ou en moins font fluctuer le froid
autour de la prairie, qui est un grand square aménagé de gazon, il y a des réverbères et sur chacun de ces réverbères on a apposé des autocollants qui parlent de la chine et du tibet {mais, là, c’est le bois de vincennes, il fait partie du douzième arrondissement de Paris} et puis au fond, au delà de cette prairie de la culture des hommes européens, il y a ariane mnouchkine qui passe un peu comme moi son temps dehors, parfois debout et souvent sur un banc sous un double drapeau, la france et le tibet, jamais seule, elle
journée sans musique pour moi
aucune musique n’a été jouée à cette vingtaine d’enfants
de toute la journée
lisons:
Avant tout, constatons le fait que les droits de l’homme, les « Droits de l’Homme » distincts des « Droits du citoyen » ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est-à-dire de l’homme égoïste, de l’homme séparé de l’homme et de la communauté.
journée peut être même sans images
c’était bien et cela devait être fait
etc.