«Dans toutes les révolutions antérieures, écrivait Rosa Luxembourg dans la Rote Fahne du 21 décembre 1918, les combattants s’affrontaient à visage découvert : classe contre classe, programme contre programme. Dans la révolution présente les troupes de protection de l’ancien ordre n’interviennent pas sous l’enseigne des classes dirigeantes, mais sous le drapeau d’un « parti social-démocrate ». Si la question centrale de la révolution était posée ouvertement et honnêtement : capitalisme ou socialisme, aucun doute, aucune hésitation ne seraient aujourd’hui possibles dans la grande masse du prolétariat.» Ainsi, quelques jours avant sa destruction, le courant radical du prolétariat allemand découvrait le secret des nouvelles conditions qu’avait créées tout le processus antérieur (auquel la représentation ouvrière avait grandement contribué) : l’organisation spectaculaire de la défense de l’ordre existant, le règne social des apparences où aucune «question centrale» ne peut plus se poser «ouvertement et honnêtement». La représentation révolutionnaire du prolétariat à ce stade était devenu à la fois le facteur principal et le résultat central de la falsification générale de la société.


oui, je sais
c’est facile je cite la société du spectacle et ouaip je mets une video et voilà c’est torché
mais quelle vidéo ?
et quelle citation ?

drôle de coïncidence j’ai justement aujourd’hui
réussi à me débarrasser de mon exemplaire de endless summer
vraiment un disque sans intérêt et que les gens achètent
cher,
enfin relativement cher, une trentaine d’euros
et ils doivent payer le port
et aussi j’ai vendu un autre disque pourri
le double album de polygon window, je me rappelle très bien l’avoir acheté chez rough trade paris
je l’ai mis une fois
ou deux et, aucun souvenir, c’est un disque très ennuyeux
je ne sais pas si vous
êtes prets

pour la video
la citation je sais que ça ne vous empêchera pas de voter
je ne vous en veux pas je crois que j’ai voté
c’était en 1981, puis la déroute
et non je n’ai pas voté chirac
ni rien
c’est minable, des élections
je ne vois pas d’autre mot

n’allons pas plus loin

ah, si
mon livre de photo préféré du monde c’est nudes de lee friedlander
non pas parce qu’il y a madonna nue dedans
mais parce que je suis enchanté de chaque image, et des pages qui se tournent, de la composition du livre
et c’est vrai, parce que c’est une représentation proche de ce qui me plait
dans la nudité, alors même que je trouve la nudité insupportable car c’est l’anéantissement du sexuel

voilà tout