ou commande de travail
ou alors
beaucoup d’échange d’amour
{sauf un}
une perte et beaucoup de victoires, vous savez
c’est mystérieux et c’est amusant, vous savez, vous le savez
donc je me suis rendu
en un endroit pestiféré et maudit
pour y voir mes amis, qui y furent bien jolis
sur le pavé et dans la nuit
oui je fais de la p*ésie car je suis
entrain d’écouter un bien bon disque récent qui aurait tout pour m’horripiler car sur la pochette il y a
– une bite
– une coiffure iroquois
– le mot p*nk
et c’est très réussi quand c’est tout ensemble
bien sur, avoir écouté par erreur toute la face A en 33 tours participe probablement à cet enthousiasme
bien sûr, oui
hier j’avais pensé
the winner takes all
en marchant dans la rue
et j’avais pensé
autre chose
que j’ai oublié
une fois arrivé, cette année pas de neige
{sauf un}
autant le dire tout de suite on passe directement au concert de popol gluant
je lui ai dit, mais peut etre cela ne regarde que lui
et moi, je lui ai dit qu’il était important pour moi de pouvoir lui dire comme son concert m’a plu avant qu’il ne s’en aille et ne passe, peut etre, un risque, sous un bus
j’ai beaucoup aimé la façon dont il se tenait
en particulier avec sa bière au bout du bras horizontal un peu plié
après une introduction formidable qui me faisait penser {ici vous pouvez introduire mes vaines recherches de magritte vache ou paul mccarthy mais ça n’est pas bon, pas ça, puisque je ne les mets pas moi même et que ce ne sont que des images} en beaucoup plus dépouillé et fnalement mordant et terrible et puis un chouette rythme et puis une impossibilité, une fin
donc, dehors
{pas d’amour, enfin si beaucoup et le froid et l’absence}
ah oui le sourire qui est apparu dans le noir
comme c’était
plaisant
ensuite donc
je crois que je suis obligé de mettre le nom du groupe
c’est pour ceux qui cherchent
et qui cherchent à comprendre
mais j’ai déjà mis le nom du groupe souvent
donc ils arrivent et tous les vieux fantomes sont là, et d’autres, et dansent et interdiction de fumer et
pour une fois on entendait et voyait drolement bien le son de ce que faisait erik
ce qui était une révélation et une énigme et donc une joie tremblanteet je voyais aussi le maillet {?} qui s’écrasait dans la grosse caisse de nicolas
je me suis dit que tout ce passait en dessous et que je ne le savais pas
et puis il revisse son matériel avec un gros tournevis rouge
puis ensuite guitare je me suis demandé comment lionel, comment il faisait pour être aussi hirsute
après je me disais guitare et puis il se battait avec sa bretelle c’était beau et desespéré de le voir relancer sa bretelle par dessus son dos comme un cheval qui voudrait son harnais et c’était inutile et libre, alors j’ai pensé bêtement free rock
{sans étoile}
free rock sans étoile
mais pas rock vous comprennez
groupe: sister iodine
merci pour l’amour
et même toi
cigarette
cigarette
whisky
décembre 11th, 2012 at 9:45
c’est sacrément cool ce que vous faites.
continuez.
bisous