mes oreilles saignent un peu, j’ai malencontreusement mis nova sur le pc pour avoir de la musique en dessinant –
le cable d’alimentation de mon vieux disque dur a disparu et je n’arrive pas à mettre la main sur une partie de mes mp3s – j’ai pu récupérer des trucs sur mes vieux cds mp3s d’ado qui prennent la poussière chez mes parents – captain beefheart, the fall et talk talk, en gros – de la même manière, les mp3s que j’ai copiés chez benjamin sont sur le disque dur du portable, pas de problème – pyha, mystifier, jason crumer, le dernier mötörhead et crom, en très gros –
mais pas moyen de retrouver les mp3s accumulés ces trois dernières années (ni même de me souvenir ce que j’ai bien pu écouter et sauvegarder) sur ce fameux disque externe –
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en replongeant dans ces vieux disques de données poussiéreux, donc, je me suis rendu compte que Lee Hazlewood me fout la nausée, que Grandaddy, c’est sympa pour accompagner ma mère au cora, mais plutôt inécoutable en tant que tel et que les albums de Sonic Youth des années 90 sont bien meilleurs que ce que je lisais à l’époque dans les magazines auxquels mes parents m’avaient abonnée –
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je suis passée à Grand Guignol il y a quelques jours, entendre un type parler avec émerveillement du concert récent de Sword Heaven (que je n’ai pas vu à lyon mais à montreuil) – je me suis posée des questions sur la différence de réception d’un concert comme celui-là entre la province et paris (dans quelle mesure mon snobisme m’empêche de profiter d’un concert, ce genre de conneries) – je me suis sentie un peu merdeuse de n’avoir pas ressenti le même enthousiasme – mais vraiment, non, je me suis faite un peu chier à ce concert – du bruit d’étudiant qui écoute les swans – par instant produit fougueusement, souvent laborieusement –
ceci dit, tellement plus direct et tellement moins horrible que Chocolate Billy – je ne connaissais pas ce fleuron de l’underground français, qui jouait en première partie – j’ai pensé en les voyant à un groupe de bal, spécialisé dans les reprises festives de prog rock des années 80, mais déguisés en vendeurs de la fnac, un peu grunge-décontracté, quoi –
bref, en france, il y a Chocolate Billy – et Scorpion Violente –
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