interlude révolutionnaire


la révolution ne pourrait elle, d’ailleurs, être autre qu’interludaire ?
espérons le, peut-être, ne l’espérons pas, n’en attendons rien, je me souviens que lorsque j’étais étudiant en médecine j’étais allé, exceptionnellement à un cours, probablement à cause de cette grande fille qui venait d’aulnay sous bois sinon je ne vois pas vraiment de raison d’y être allé et là, une dame, une prof, nous avait expliqué que la vie était un jeu, je lui avais bien sur expliqué que c’était une connerie, et que même si c’était un jeu je refusais d’y jouer puisque je n’en connaissais pas les règles, écrites par d’autres. intermède juvénile qui ne me rapporta aucun point dans le cursus, ni avec la grande fille.

je n’ai pas eu l’occasion d’écrire tout la déception que m’a apportée le petit livre à nos amis, il suffira de dire que je n’y ai trouvé que 3 ou 4 pages bien écrites avec un peu d’allant et de l’idée, trop de références à l’Occident {?!} des piques anti-marxistes un peu bêtes, ou le pire, le thème apparemment central de la vérité éthique, le reste étant surtout une suite de vignettes, d’anecdotes de camaraderie de voyage sur les divers théâtres d’opération passagers, rien que je n’ai vu en plus clair sur bfm tv déjà. ce qui ne veut pas dire que nous ne sommes pas amis, c’est ça qui est étrange mais reste vrai. enfin,
je crois

bon je me faisais la réflexion l’autre jour, sans doute en regardant le journal de tf1 (qu’on se rassure je ne regarde la télévision que 45 minutes grand maximum par jour, ou plutôt disons qu’elle est allumée pendant ce laps de temps) la réflexion que finalement la liberté d’expression qui est défendue à cor et à cri cette liberté là n’est comprise par nos dirigeants, et donc appliquée à nous, que comme la liberté pour nous de pouvoir lire et écouter ce qu’ils ont à dire eux. ce qu’ils ont à nous dire, et à nous enjoindre, ils ont besoin que nous puissions l’entendre, le lire, l’apprendre. ils doivent pouvoir librement, et à chaque instant, nous délivrer leurs idées, leur vision du monde, leur culture et leurs ordres. Et nous, républicains, nous avons le devoir, civique, d’entendre, de lire et d’apprendre ces ordres. Et nous, républicains, nous devons défendre la liberté de nos oppresseurs à nous parler. nous n’avons, bien évidemment, aucune compétence pour nous exprimer et bien peu d’entre nous n’en prennent les moyens, pourtant simples comme celui que j’utilise actuellement.
voilà ce que j’ai compris.
lou-edie
ce que j’ai bien aimé, dans à nos amis, c’est l’utilisation répétée de la forme nous, révolutionnaires que j’ai trouvée choquante et présomptueuse car pour moi de révolution il n’y a pas eu donc de révolutionnaire je ne vois trace. mais une fois ce petit choc surmonté j’ai pensé que je pouvais du coup dire moi, révolutionnaire et c’est ce que je dis maintenant
ça me passera, j’en suis sur