jam city – dream a garden (2015)


je dois remettre le disque de jam city, il s’est produit comme ce qui se passait en moi au même moment ces vingt minutes là de la face B, je passe devant la glace et je fais une grimace, cette fameuse grimace je crois que tout le monde la connait sauf moi, devant les vitres du train à grande vitesse elle était là et j’aurai préféré ne pas la voir à ce moment là. ensuite je dois répondre à des renseignements administratifs qui ne me concernent pas, je pense que personne n’écoute plus de disque ou même n’a jamais écouté de disque une pipe à la bouche dans un fauteuil bien au milieu face aux enceintes en tous cas pas moi. j’allais parler de la musique mais je n’aime pas la musique, j’aime certains disques à certains moments et pour toujours aussi. le nouveau jam city n’est pas sans rappeler quelques vieux hype williams, et donc je l’aime.
en même temps j’écoute ça

en même temps, en passant
mais j’écoutais superpitcher, encore, en me posant des questions sur ces allemands
j’avais l’intention d’écouter superpitcher et puis la compile de die todliche doris en faisant un comparatif sous l’angle national
mais bien sur j’ai remis dream a garden
si je comprends bien classical curves était un genre de description de la société et de l’aliénation et celui-ci serait ce qui se passe sans cette aliénation, ce qui on le sait bien est toujours un exercice périlleux, c’est toujours beaucoup plus amusant de détruire et, moi, je ne vois pas bien l’intérêt de décrire le futur utopique qui est toujours bien décevant et si facilement attaquable, démontable
de ce point de vue, c’est vrai, la mixtape que j’ai mis avant est plus réussie parce qu’elle mélange un peu les deux et est donc bien plus dans l’opposition et la revendication
ou alors il faudrait que je le mette beaucoup plus fort
je le ré-écoute encore parce que ça m’intrigue

mais c’est vrai que je devrais passer à autre chose

je n’ose pas regarder la video