À mort les disquaires


Non, je ne disais pas « À mort les disquaires! », non, je constatais.

Fut un temps où je faisais ma tournée, dans ma ville de deuxième catégorie, même ici oui, et où en feuilletant les bacs  »

Derniers arrivages

« , j’avais une sorte d’idée de ce qui était sorti d’intéressant
et aussi
dans toutes les villes pas très petites, il y avait un disquaire
, et j’avais noté qu’
il y avait des groupes de prédilection locaux, non, pas des groupes locaux, des groupes qui étaient localement très représentés dans les bacs.

Tout ceci pour dire que
je suis allé vendredi chez le gars qui veut être disquaire de proximité, près de chez moi ça tombe bien, et j’ai juste trouvé ça , 6 euros le 45tours.
J’avais vu il y a peu que certains de mes vieux-groupes-favoris-qui-survivent-encore avaient sorti des disques, tiens, et ressenti que depuis avril en fait je n’avais rien vu passer.
résultat : le disque d’un certain vieillard est déjà épuisé en vinyl, pas pu le commander; pour les autres il faut un mois
[Commander chez le disquaire de proximité c’est plus long que de soi-même sur internet, mais ça vous coûte le port en moins et si la poste merde c’est pas pour vous.]

Donc :
_ je sais plus comment faire pour me renseigner sur les sorties, même sur les trucs vieux intéressants, je ne lis pas les journaux de culture bobo et sur le net c’est d’un bouffe temps!
Cependant :
_ il y a 30 ans, ici il y avait peut-être des disquaires mais il fallait une heure et demi pour aller de ma banlieue à la ville, une seule radio nationale et trois périphériques qu’on entendait pas partout et ce connard disait du mal des R*m*nes dans le journal de musique de jeunes.
Alors qu’aujourd’hui,
_la musique est gratuite si on n’est pas un putain de collectionneur
Mais,
_je ne sais pas trop quoi écouter

[STOP]