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AFFAIRE
COSTES : un 5ème procès.
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Dans Libération du 28/11/01, une brève en page
Internet : "La Cour de cassation clôt l'affaire
Costes.
La Cour de Cassation vient de casser une décision fort contestée,
rendue voilà deux ans, qui tendait à faire de la publication
en ligne de contenus illicites un « délit continu »,
donc non prescriptible. L'artiste ultra-provocateur [sic] Jean-Louis
Costes avait été attaqué par l'Union des Étudiants
Juifs de France pour incitation à la haine raciale, sur la
base de paroles de chansons publiées sur son site. Pour sa
défense, Costes avait argué que la plainte avait été
déposée plus de trois mois après la mise en ligne
des textes incriminés, et qu'il y avait donc prescription,
comme le stipule la loi sur la presse. Pourtant, la cour d'appel de
Paris décidait le 15 décembre 1999 que le maintien des
textes sur le site rendait l'acte de publication « continu ».
Et que la prescription ne pouvait tenir, contrairement à la
première décision de justice datant de 1997. L'arrêt
de la Cour de Cassation infirme donc à son tour le jugement
de 1999, et achève de clarifier la situation. Le 16 octobre,
la chambre criminelle de la Cour de cassation avait déjà
tranché dans ce sens dans une affaire opposant le site de l'hebdomadaire
Marianne et l'ex-député RPR Georges Tranchant".
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Renseignements pris auprès de Jean-Louis Costes :
La Cour a bien cassé le jugement, même si ses attendus
n'ont pas été publiés. Mais "Ce que dit
Libé, "clôt l'affaire Costes", est FAUX car les juges de la
Cour de Cassation vont me renvoyer devant le tribunal pour faire juger
encore une fois sur le point : le fait que j'ai pris un
.org équivaut-il a une "republication", donc à faire
courir un nouveau délai de prescription, ce qui permettrait de me
condamner sur le fond."
La pantalonnade semble donc bien continuer et on s'acheminerait vers
un 5ème procès !!
Je vous rappelle que Costes indique que le meilleur moyen de le soutenir
est d'acheter ses productions
et de se rendre à ses concerts.
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Quatrième procès de Jean-Louis
Costes. Novembre 2000.
Costes : « Depuis 1997, j'ai subi trois
procès. Le premier en 1997 intenté par l'Union des Etudiants Juifs
de France. Le second en 1998 intenté par le Procureur de la République
(= le bras judiciaire du gouvernement), plus l'UEJF, la LICRA, le
MRAP et la Ligue de Droits de l'Homme. Le troisième en 1999, par les
mêmes que le précédent. »
Costes est inculpé pour "insultes racistes et appel au meurtre".
Si l'on comprend l'acharnement du procureur qui ne fait que prolonger
une tradition liberticide bien ancrée chez les juges français, la
connerie des organisations anti-racistes patentées est sans commune
mesure : elles sont toujours à la recherche de leur "coup"
juridique sur l'internet et Costes est une victime expiatoire bien
plus facile à atteindre que les véritables racistes.
Pour mieux comprendre cette histoire qui n'en finit plus, vous pouvez
consulter, sur le site de Costes, l'histoire de ces procès, les lettres
de soutien au premier procès (beaucoup de gens bien,
à commencer par la famille Barouh), les textes
incriminés, et sur cette page une intervention
faite par un de nos collaborateurs auprès de la licra suisse après
l'interdiction d'un concert de Costes là-bas.
Les Gentils Klimperei soutiennent le vilain
Costes...
«
Devant tant de niaiserie têtue (je parle des " plaignants "
lesquels, étant incidemment " bien à plaindre ",
seront rebaptisés " plaignables "), jen
suis réduit à imaginer (pour essayer desquisser un scénario
permettant aux honorables plaignables de sauver un jour ce quil
leur reste de face, ce qui ne sera guère aisé) que ces derniers ont
été manipulés de façon machiavélique par une habile organisation nazie
dans le seul but de les mener au discrédit et à la honte. Une preuve
par labsurde en quelque sorte. Ensuite... CQFD. » cp/Klimperei
novembre 99.
Lettre de soutien de notre vaguemestre à Costes à l'occasion
de son 2ème procès :
"Je soussigné xxxxx, déclare connaître Jean-Louis Costes et son
travail depuis 1985, même si je nai eu avec lui que des contacts
épistolaires et ne lai jamais rencontré. À cette époque, nous
avons publié deux de ces compositions musicales dans nos compilations
cassettes (dont une gracieuse valse sans paroles), jai collaboré
à sa revue « La vache bigarrée », jai distribué ses disques
comme il a distribué nos cassettes. Depuis lors, jai suivi sa
carrière et acheté certains de ses disques, des amis lont rencontré
et ont travaillé avec lui, ont vu ses spectacles.
Je nai jamais -et jamais entendu qui que ce soit- considéré
quil puisse, en aucune manière, être qualifié de raciste, alors
que les épithètes peu flatteurs sur la qualité de son travail ne manquent
pourtant pas.
Je crois quil sagit manifestement en loccurrence
dune regrettable confusion entre le discours politique et le
discours artistique.
Car, Costes est un artiste : il sinscrit et est reconnu dans
des courants musicaux et artistiques déterminés, même sils sont
marginaux. Au mieux, Costes fait de la poésie sonore et des performances
artistiques, au pire, cest un saltimbanque dun nouveau
Grand-Guignol. Il se produit, en tant quartiste, depuis de nombreuses
années, enregistre des cassettes et des disques, des films.
On nest pas obligé daimer son travail, on peut le considérer
comme un artiste médiocre la cas échéant : cela regarde le public
et les critiques.
Le procès qui lui est fait est donc un acte, involontaire sans aucun
doute, de censure artistique, même si il est inspiré par les meilleures
intentions du monde!
Pourquoi alors sacharner contre Costes? Je crois que les plaignants
ont commis au départ et de bonne fois lerreur de penser quils
avaient découvert un de ces sites fascistes-révisionnistes dont parlent
les media, quils ont vu là loccasion dobtenir une
première juridique qui permettrait dassainir un nouveau médium
: linternet. Simplement, alors que tout concoure à leur démontrer
leur erreur, ils persistent plutôt que davoir à se déjuger.
Cest idiot. Leur combat contre le racisme devrait se trouver
dautres objets plus pertinents : ils ne manquent malheureusement
pas.
Fait à Lyon, le 28/11/1998, pour valoir ce que de droit. "
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