Car
Messier courtisait toujours les contestataires
À
« Bouillon de Culture » (29.09.2000) :
« Finalement les bonnes questions, celles qui concernent
la vie quotidienne des citoyens, pas seulement des consommateurs,
des citoyens, elles sont posées par José Bové,
par les organisations anti-mondialistes, par les ONG, par
les mouvements écologistes »
Au
« Club de l’économie » (LCI -
Sylvestre, 15.09.2000) : « Quand vous regardez un
pouvoir, il doit y avoir un contre-pouvoir. Aujourd’hui, l’apparition
d’une voie comme celle de José Bové, c’est un
contre-pouvoir utile. »
À
« Arrêt sur images » (11.12.2000)
: « José Bové est nécessaire
[…] Qu’il y ait nécessité d’avoir ces
contre-pouvoirs, oui. Mais pour moi un contre-pouvoir, ce
n’est pas uniquement être contre tous les pouvoirs.
Limiter la contestation ou la recherche d’un contre-pouvoir
à la mondialisation à casser du Mac Do, ça
n’est pas la bonne réponse. Par contre, c’est la bonne
question. »
Dans
Paris Match (21.09.2000) : Messier y est photographié
en train de lire La bourse ou la vie, un ouvrage de
Philippe Labarde et Bernard Maris, rédacteur en chef
adjoint de Charlie Hebdo.
Dans
son livre J6m.com : « Comment
s’étonner de sa popularité [de José Bové] ?
Il pose avec des mots simples et vrais, les bonnes questions,
celles que tous les citoyens se posent sur leur avenir, celui
de leurs enfants, celles que les politiques n’osent pas souvent
affronter, celles que les entreprises n’ont pas souvent l’habitude
d’entendre. […] Il faut écouter aussi les autres
comme les mouvements écologistes ou ceux qui prônent,
dans les régions pauvres, un développement plus
adapté au niveau de vie de ces pays. […] Face
à la mondialisation des capitaux, à l’internationalisation
des entreprises et aux pouvoirs accrus des instances supranationales,
s’organise une mondialisation de la contestation. Cela me
paraît normal. Et même plus, bénéfique ».
(J6M.com, Hachette, 2000, p.233)