Au
bord du gouffre, Le Monde a commémoré
le cinquantenaire de la mort de Joseph Staline en menant une
opération de basse police intellectuelle. Pour « répondre »
à un livre-réquisitoire, La Face cachée
du Monde, les responsables de ce quotidien ont laissé
planer sur les auteurs Pierre Péan, Philippe Cohen,
sur leur éditeur Claude Durand, ainsi que sur le directeur
de L’Express, Denis Jeambar, une imputation d’antisémitisme
(Le Monde, 26 février 2003). Edwy Plenel, dictateur
des rédactions du Monde et Roi du téléachat
a eu recours contre notre journal aux mêmes insinuations
abjectes et ridicules. C’est la ligne de défense constante
de ce quotidien avili : le linguiste américain
Noam Chomsky et le professeur de philosophie au Collège
de France Jacques Bouveresse avaient essuyé les mêmes
attaques de la part du journaliste maison Nicolas Weill lorsque
l’un et l’autre s’étaient risqués à critiquer
les médias (3 septembre 1999 pour le premier et 5 mai
2001 pour le second). Il y a moins de trois semaines, Le
Monde ajoutait à ces calomnies une tribune affirmant
que si Le Monde diplomatique avait existé en
1944, ce mensuel aurait éprouvé de la « sympathie »
pour « l’oncle Adolf » (4 février
2003).
Par
ces méthodes, dont Daniel Mermet, la Ligue communiste
révolutionnaire, les Verts et José Bové
ont déjà fait les frais dans d’autres circonstances,
Le Monde cherche à dissimuler les critiques
dont il est l’objet derrière un rideau de fumée.
Il n’a à ce jour réfuté aucun des éléments
de preuve qui fondent les accusations de népotisme,
de connivence, de balladurisme militant et de trafic d’influence,
détaillées dans PLPL depuis juin 2000
et, plus récemment, dans les livres de Pierre Jourde
(La Littérature sans estomac), de Daniel Carton
(Bien entendu, c’est off) puis de Péan et Cohen.
Dans
son encadré
consacré à PLPL, Le Monde
présente notre journal comme l’inspirateur des auteurs
de La Face cachée du Monde. Ayant souvent défini
le journalisme comme l’amour des « petits faits vrais »,
le QVM enchaîne en moins de six lignes une erreur
factuelle (le premier numéro de PLPL n’était
pas « entièrement consacré au Monde »)
et une citation tronquée. Avec cette performance,
le QVM peut espérer arracher son oscar de la
désinformation à l’armée américaine.
Mais pour Le Monde, les carottes sont cuites :
les coups portés au quotidien vespéral des marchés
compromettent selon lui son « introduction en Bourse,
seule garante de l’indépendance du journal »…
(QVM, 26 février 2003).
PLPL
détruira le parti de la presse et de l’argent.
Vive
la Sardonie libre !
Vive
PLPL !