Pour lire pas lu  

Pour Lire
Pas Lu

 
 
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  Leurs crânes sont des tambours...

Le journal qui mord et fuit...  

2 euros 

 
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Sommaire

 

 

  Nota : ne sont mis en ligne que certains articles du journal ; l'intégralité du contenu, notamment les dossiers, est réservée aux seuls abonnés.

 La gauche qui capitule : ouverture du dossier.

 La laisse d'or : Jean-Louis Gombaud.

 Pour relire pas relu : Schneidermann.

 Triple crème usurpe la laisse d'or.

 PLPL rééduque la presse.

 Les Sardons parlent aux Sardons.

 Dossier : LA GAUCHE QUI CAPITULE
- Le vrai bilan du PS : au bonheur des riches
- Entre Arnaud et les chômeurs, Jospin a choisi
- Le PS tel quel

 Exclusivité PLPL : le PPA frappé au cœur.

 Brèves moustachues.

 Les Sharoniards.

 Quand Taguieff lit les âmes.

 La Sardonie perd un ami.

 Démontage de texte : PLPL observe l’Observateur.

 Le PPA, le voilà !

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 Les Sardons parlent aux Sardons

 

 

PLPL triomphe ! Pour un Sardon tombé au combat contre le PPA, mille se lèvent déjà. Par colonnes entières, ils renforcent le front de la Sardonie – et gonflent la liste des abonnés. Vous êtes cependant encore trop peu nombreux à faire connaître PLPL autour de vous. Il suffit de commander et de diffuser une dizaine d’exemplaires pour hâter la destruction du Parti de la presse et de l’argent.

Chaque jour qui passe approfondit la crise du PPA. Les journalistes du Figaro se sont vendus à Dassault. Qu’ils colportent des avions ou qu’ils fabriquent des missiles (Lagardère), les marchands de mort se partagent plus de la moitié de la presse française au moment où les États-Unis déclarent la guerre à la Terre entière – et à PLPL. PLPL triomphe, oui ! Il fracasse tous ses ennemis. La nouvelle formule du QVM lancée à coup de réclame tapageuse scandée par Ramina et son vizir moustachu le RTA consacre la ruine intellectuelle du journal et scelle son échec commercial. L’entrée en Bourse décidée cet automne annonce les soldes de printemps. Recettes publicitaires qui stagnent, ventes qui reculent : le journal coule. Et la discorde s’installe. Pendant que Minc est condamné pour plagiat « servile » [lire p. 6-7], Ramina et le RTA s’affrontent. PLPL a dû débrancher son fax, qui crépitait d’informations envoyées par l’un pour disqualifier l’autre. Une télécopie (moustachue…) nous a ainsi transmis les pages 171 à 175 d’un livre de Pierre Botton racontant par le menu les frasques de Ramina au festival de Cannes en 1991, payées par un maire de droite.

Car le militantisme politique de Colombani a débuté bien avant son célèbre « Nous sommes tous américains ». En 1994, il s’était donné à Balladur (« le mieux en situation pour tirer notre démocratie et le pays vers le haut », QVM, 15.11.94) et à son gnome grimaçant Alain Minc. Ramina sermonne cependant une filiale de son groupe : « Il est un dogme que Le Monde Diplomatique doit garder à l’esprit, à l’heure où certains de ses membres s’impliquent dans des activités militantes : il s’agit du nécessaire refus, par les journalistes, de tout engagement partisan. » (janvier 2001)

Plusieurs lecteurs nous reprochent d’épargner systématiquement Laurent Mouchard, Ramina, le Roi du téléachat et Triple Crème. Nous sommes sensibles à leurs critiques. PLPL s’engage à durcir la ligne.