Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi les as-tu abandonnés ? J’adore les œuvres de tes mains, je crains ces égarements qui m’emportent loin de ma pauvre lie. Je prie, je prie parce que, soudain, peut-être que j’en tuerai un après m’être suicidé.

Sans doute,
Sans doutes, serait-ce le plus grand des sacrilèges. Comme il serait vil de tuer en moi ce qui m’a fait homme. Comme il serait sain de débarrasser le sol de l’ivraie, de lui offrir enfin l’occasion de se purger par un sacrifice, par un sacrilège. Que demande le peuple ? Du sang pour égayer la chute dont je ne suis malheureusement pas l’inventeur. Maudit, honni soit-il celui qui par sa bouche proféra l’infâme.

Si tu savais le don de Dieu, tu ne commettrais pas de tels sacrilèges. Je défèque aussi sur le quotidien et ma fiente, et ma rage, agiles et habiles, contournent les fécalomes qui se tissent au fur et à mesure de ma progression régressive.

J’exploserai donc non par l’encéphale mais pas l’anus et son prolongement vers l’humain le rectum.

Je voudrais à l’heure de mon agonie, à l’heure de l’extrême transe, un proctologue et un Prêtre, mon frère devant la mort.

Alléluia, Alléluia, JÉSUS EST VIVANT.

  

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